995
Textes
3859
Commentaires
Textes coups de cœur Textes les plus lus Recherche
Parure sans visage
Publié le 10/12/2024
Dans ce poème au rythme fluide le lecteur ressent ce que fait le poète : capturer un moment fugace, un vif mouvement, et le figer entre ses vers. Cela est visible avec la description et les verbes d'action. Le titre est pertinent puisqu'on saisit bien les éléments de la parure ("sang", "vélin", "lys blanc", "peau damassée", "ombres de satin"...), mais pas exactement à qui elle appartient car son identification est brouillée avec les éléments naturels. Je pense que l'on peut facilement penser à une femme parce que la poésie a beaucoup décrit son corps (plus que son cœur est c'est bien dommage), mais peut-être avons nous là une parure masculine, ce qui aurait de quoi être original. Je vous remercie pour ce texte en tout cas, il est élégant et inspirant !
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 3
Publié le 10/12/2024
La gnose est la condition du salut des âmes, et tes textes œuvrent à rassembler le maximum de connaissance rationnelles et irrationnelles permettant d’avancer dans sa réflexion propre qu’est la condition humaine et la place de la croyance dans cette destinée mouvementée voire malmenée. Et une nouvelle fois, la conclusion de ce texte est très précis sur l’orientation qui est donnée à la réflexion m à savoir la place de la peur dans nos choix passés et présents qui déterminent notre futur. Merci pour ce nouveau texte très intéressant Sam.
Una sera di Dicembre (Un soir de Décembre)
Publié le 10/12/2024
Un très beau texte Lucie sur la solidarité et j’aime beaucoup cette description « Des êtres herculéens au talon d'Achille » car l’humain est capable du meilleur comme de chuter à tout moment. Et à l’heure du jugement des autres, du harcèlement, des hordes de haters qui n’ont de cesse de faire tomber et d’humilier autrui jusqu’à les faire disparaître, il y a malgré tout cette petite flamme d’humanité et de solidarité qui reste allumée. Une frêle flamme sur une bougie mais qui a le mérite d’être. Dans la pénombre de tous les doutes et de notre avenir commun, il subsiste, même fragile, la flamme de l’espoir. Merci Lucie.
Fastes d'éternité
Publié le 10/12/2024
Il n’y a que de belles senteurs jonquille et vanille) de la lumière et des couleurs avec quelques doux chuchotements. De l’apaisement mais avec la conscience que la faucille reste toujours ancrée dans les pas de l’existence, prête à s’abattre à tout moment et couper le fil ténu de nos nuits et de nos vies. Il faut vivre avec et appréhender ce compagnonnage et accepter que le sceptre est dans d’autres mains, que nous ne sommes finalement que les sujets d’une mort qui peut mettre fin à toute représentation lorsque bon lui semblera. La mort est très discrète dans ce poème, et c’est tout le reste qui suggère de profiter des bonnes choses de la vie qui, dans ma lecture, finit par l’emporter. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, Fin
Publié le 10/12/2024
Un texte qui prend de la hauteur avec des considérations très scientifiques basées sur l’observation et pragmatiques, implacable même. L’homme est mortel et ne dispose d’aucun pouvoir face à la mort face à laquelle dit-on tout le monde est égal. J’ai beaucoup aimé la conclusion qui s’attelle à prendre le meilleur de ce qu’il y a à prendre, où chaque jour vaut le détour. Merci et à plus tard Sam.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, Fin
Publié le 09/12/2024
Merci beaucoup cher Monsieur, merci infiniment. Le commentaire d'un poète à la sensibilité exacerbée, j'aime. Amitiés.
Mode d'emploi
Publié le 09/12/2024
Merci tellement ! J'ai le trac. Je présente ce texte dans une demi-heure. il sera accompagné de divers sons afin d'illustrer les capacités immersives de la nouvelle sono ! Bise ! Et à vite ! N.B. J'ai déjà essayé pour le conte mais je galère... ;-)
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, Fin
Publié le 09/12/2024
Voilà un texte fort, dans lequel le lecteur ressent toute action qui traverse la vie de cette jeune femme dont il semble qu'elle cherche pourtant la lumière. Les impressions sont fortes, les affirmations aussi sont fortes. S'agit-il d'un texte de révolte, un texte de souffrance, un texte qui ouvre le plus profond désir de cette jeune femme ? Le style propre à vous, presque laconique, incisif, provocateur, et cependant remplie de grandes tendresses et d'une grande. Vous réussissiez parfaitement, et si j'osais, je vous dirai proche de Céline bravo encore pour ce merveilleux texte qui nous emporte dans des univers tellement différents. Merci beaucoup. Cordialement. Francis Étienne
Mode d'emploi
Publié le 09/12/2024
Bravo. Voilà un texte qui nourrit ma défiance vis-à-vis des robots ménagers. Ils laissent peu de place à l'art au profit d'une technique omnipotente et triomphante qui s'exprime ici sous un jour bienveillant "cher utilisateur" mais inflexible. Bien vu pour la mise en gras des connecteurs logiques, cela renforce la dialectique "booléenne" et implacable du texte. J'aime la mention de la version pour "gauchers" qui m'a fait vraiment rire.
Le tacot
Publié le 09/12/2024
L'extrait dépasse de loin l'ébauche et ne sent pas "l'atelier de mots" en travaux (même si ces écrits-là ont leur charme aussi), il est parfait tel quel. Pour ma part, j'aimerais bien lire dans les alentours de ce texte un peu d'histoire. Je sais que la question des détails engage un débat pour/contre chez les lecteurs de fictions historiques. Si le narrateur omniscient était un homme des années 10, il comparerait effectivement les attitudes aux fameux apaches de l'époque, il aurait les mots et l'imagerie de l'Assiette au Beurre... Bref, pour la suite, un bel ancrage dans les terres de cet homme avec le temple de Janus m'aideraient à itinérer vers la belle époque. J'apprécierais de lire un livre où l'on sentirait l'odeur des tacots et des chemins de fer.
Passage
Publié le 08/12/2024
Merci Léo pour ton commentaire dont la profondeur et la justesse me comble de joie. Oui, d'abord la mort fait partie de nos vies. Elle se tapit dans le marécage qui nous entoure, et nous continuons à lancer des guirlandes autour de nos vies comme si la lumière pouvait s'attraper dans des conflits de brillants. Ce qui nous terrorise ce n'est pas en soi la mort, mais son approche. Les angles de nos vies se sont rétrécis, et notre regard se porte désormais sur le passé. Approcher la mort est un exercice périlleux, et personne ne peut nous conseiller, sauf Dieu. Nos lambeaux de silence ne servent plus à rien, et désormais nous attendons. Parler de la mort en poésie, c'est aussi l'habiller de nos plus beaux oripeaux. La poésie souffle la bougie, elle ne verra jamais le visage de la mort, mais elle l'attend. Mourir c'est préparé l'éternité ou le néant. Et que Dieu m'entende ! Voilà Léo une bien sérieuse question que ton magnifique commentaire soulève et pour laquelle je te rends grâce. Merci Léo. Cordialement et à plus tard. Dans un bout de charbon une âme s'est logée comme le cri d'un cœur qui quitte l'apogée.
Mode d'emploi
Publié le 08/12/2024
Merci Léo ! On voit que tu ne lâches pas l'affaire. Quelle opiniâtreté ! Il faut savoir que ce texte a été construit car la directrice du théâtre où je suis le responsable de la section "son" m'a demandé de faire une démonstration du nouveau système Holophonix-Amadeus que j'ai fait installé dans le théâtre. Ce système permet à n'importe quel spectateur de visualiser une source donnée. J'ai donc réalisé un "Concerto pour trancheuse" où divers sons ménagers ponctuent le texte. Merci pour ta lecture et tes propositions qui ont le mérite de me montrer les nouveautés du site.
Le tacot
Publié le 08/12/2024
Merci beaucoup, Léo, pour vos mots. Merci également pour votre remarque. C'est grâce à ceux qui prennent le temps d'écrire ce type de commentaire que les apprentis auteurs peuvent espérer progresser!
Le tacot
Publié le 08/12/2024
"aboule" "à bride abattue" , "mon gars" ces expressions habilement distillée nous font remonter le temps. C'est très bien écrit et très bien mené, et la fin est une merveille de construction car on ne s'en doute pas avant. Juste une remarque en annotation en tout début de texte. Rondement bien mené donc est parfaitement écrit, bravo et merci Quentin, un texte coup de coeur pour moi.
Mode d'emploi
Publié le 08/12/2024
Bonsoir Patrice, j'ai commencé à te faire des retours sur la perfectibilité de ta notice (cf annotations) mais je crois comprendre que c'était voulu, ce qui lui apporte à la suite un ton humoristique... ton texte me rappelle pourquoi je ne lis jamais les notices (même si parfois il le faudrait). Bonne fin de dimanche.
Passage
Publié le 08/12/2024
La mort en prédation de nos vies sous les traits d'un alligator. Ce n'est pas de ses morsures que l'on succombe en premier semble t-il lorsque l'on se fait attraper par cet animal. Il ne cesse de faire tourner sa proie pour la désorienter jusque lui faire perdre connaissance et la noyer. Les tourbillons de la vie en lessiveuses de l'âme peuvent avoir ce même effet, n'être plus par le biais des épreuves, avant d'être mort. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
L'analphabète constitutionnel...
Publié le 07/12/2024
Et bien voici un descriptif argumenté de la teneur et surtout de la funeste ferveur d’un analphabétisme constitutionnel voué à plonger davantage le peuple dans le désarroi le plus absolu. Il semble que plus que de la bêtise, c’est surtout la corruption qui a souvent le dernier mot. À plus tard Gilbert, tes chroniques d'Haïti sont toujours saisissantes.
Un bien pour un mal
Publié le 07/12/2024
Bonsoir Alain, ils sont rares les textes de guerre car pas faciles à écrire., ni à lire d’ailleurs. Cette journée à hauteur de héros qui s’en remets à la providence de lit bien, même s’il manque à mes yeux une part importante de la description du personnage. D’où il vient ce qu’était sa vie et sera celle qu’il retrouvera à la fin de la guerre s’il parvient à rester en vie. La chute de la nouvelle est inattendue et fait son effet (après être allé traduire la phrase en allemand). À plus tard
Les quatre filles du docteur Marsch, de Louisa May Alcott
Publié le 07/12/2024
La présentation en chapitre est pratique: c'est formidable de pouvoir se rendre directement vers nos passages favoris. Il doit y avoir un souci d'affichage de mon côté car je vois la couverture de l'avant-dernière publication de Zola.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Chez moi, il y avait souvent un délais entre l'écriture et son interprétation. Mais là, pas beaucoup. Il a quand même fallu que je rentre retrouver mon ukulélé... L'urgence était dans cette fuite à l'autre bout du monde, cela faisait plus d'un mois que j'étais parti et je redescendais vers la civilisation. Ce texte a été le premier à être couché sur mes pages après un long isolement, pas social mais intellectuel. D'où son sens...
J'écris
Publié le 07/12/2024
C'est incroyable ce que tu me racontes, dans un bus à l'autre bout du monde... Dans ton interprétation il y a une énorme intensité et je me dis au vu du contexte de son écriture qu'il devait y avoir une forme d'urgence ou d'intérêt majeur à ce moment là, tout là-bas.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Merci Léo ! Je suis bien d'accord avec vous, c'est un très bel hommage à l'écriture et à ce qu'elle nous apporte.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Merci pour ton commentaire Léo. Ce texte a été écrit dans un bus, dans la pampa argentine, pour répondre à la question fatidique : "mais pourquoi écris-tu?". A mon sens, une production artistique, quelle qu'elle soit, se doit d'être un exutoire et venir de loin. Bien sûr, nous pouvons aussi répondre à des commandes. Mais il y a moins de notre être profond dans celle-ci même si, évidemment, tout cela se travaille et avec le temps, on sait ouvrir les vannes quand on nous le demande...
J'écris
Publié le 07/12/2024
J'admets que tout le monde ne voit pas l'écriture comme cet exutoire dont vous parlez et dont je parle aussi mais c'est comme cela en tout cas que je fonctionne. Je n'écris pas ce qui me passe par la tête mais bien ce qui est dedans. Aussi, merci pour votre commentaire!
Infidèle à lui-même
Publié le 07/12/2024
Merci beaucoup, Léo, pour ce commentaire encourageant!
Ivoire d'une image
Publié le 07/12/2024
Il y a des arches et des passages sculptés, un parvis., du marbre.. on est dans la contemplation du poète-bâtisseur qui de ses mots élabore un monde sans cesse renouvelé et peuplant une liesse d'émotions. Merci Francis Etienne, bâtisseur émérite de poésie.
Infidèle à lui-même
Publié le 07/12/2024
Bonjour et bienvenue Quentin,. Et puis aussi merci pour le partage de votre texte où je n'ai qu'une seule remarque à formuler que vous trouverez en annotation dans votre texte. C'est bien écrit et d'emblée vous parvenez à attiser la curiosité, notamment avec ce psy que l'on sent un peu défaillant. Vous parvenez en très peu de temps à poser un cadre, un environnement, une ambiance et développer de façon très habiles vos idées qui font réfléchir au sens de la vie et surtout aux directions que l'humain lui fait prendre à travers ses non choix ou la facilité de ce qui se présente. Jusqu'à ne rester que regrets et remords, et probablement les deux. Si vous souhaitez poser un peu vos valises parmi nous, pensez à mettre une photo ou un avatar, une brève présentation en bio et si vous le souhaitez votre ville de résidence (ou à proximité) afin de figurer sur la carte mondiale de la communauté. En tout cas merci de ce premier texte et de la confiance que vous nous accordez en nous le partageant. A vous lire à nouveau j'espère.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Magnifique texte, sensible et profond, sincère et très beau commentaire également de Lucie qui dit beaucoup. Yor Pfeiffer me disait et j'ai crié, j'ai crié, j'ai crié, j'écris et, j'écris et... l'écriture et le prolongement de l'âme et un sacré bel outil au service du coeur et des émotions. Le peuple des mots ne rêvait pas mieux d'avoir si belles paroles pour rendre un bel hommage aux mots qui font tant pour ceux qui les manient. A plus tard. et grand merci Perthro.
Trapèze de falaise
Publié le 07/12/2024
À la lecture on ressent une certaine douceur mélangée à des tableaux plus sombres (sombres faucons, creux de lavoir, avili par l'espoir...) qui laisse distinguer les mouvements imperceptibles de l'esprit, avant de terminer sur un détente, un calme retrouvé et entretenu. C'est un élégant poème !