Merci Sam, j’espère vivement que ce texte paraisse dans la gazette du 20 août (un tout petit jour de retard)
La gazette est vacances jusqu’au 18, j’espère qu’ils verront mes mails à temps pour le faire paraître! Ce serait formidable
Merci
Une course poursuite de toute beauté, que jamais elle ne puisse cesser. Merci Michel pour ce bel hommage que méritent nos deux astres qui rythment nos vies.
J'aime ces liens fort simples, humains et heureux. Vous êtes pour elle un ami. L'autre qui rend notre vie utile, fondée. Des mots échangés, qui laissent des empreintes agréables, sensément. À mi-chemin entre 60 et 90 ans. C'est beau, je trouve.
Merci cher ami 🍀
Oui c’est un peu coquin et discret. Ça me plaît et j’aime l’astronomie. Je pense que notre système solaire est la perfection. Le soleil, la lune et la terre sont uniques !
Le hasard a créé la perfection. C’est juste incroyable, un éblouissement, une merveille. Tout a été calculé minutieusement…
Il n’y a pas de mots pour une telle beauté, magie, c’est inqualifiable.
Ou j’utiliserais
C’est dramatique (anglais pour merveilleux, faux ami)
Ah Marcel Proust !
À la recherche du temps perdu.
J’aime relire des passages. Et j’adore le récit où la grand-mère ne sent pas bien du tout.
Ils doivent prendre l’ascenseur (ne touchez pas aux commandes de l’ascenseur s’il vous plaît, vous n’y connaissez rien et pourriez tout déréglé) dit le docteur qui pressé et n’a que 15 minutes à leurs accorder.
Ah que c’est beau , partout.
Mich
Magnifique jeu avec les mots et beau clin d'œil au maître de l'humour absurde qu'est Alphonse Allais, qui m'a bien fait rire avec les poèmes qu'il a écrit au Chat Noir (au-delà du manque de féminisme mais l'époque était comme ça).
C'est une magnifique analyse de ce chef-d'œuvre où se mêlent l'indifférence, la passion de la tyrannie et la soif de liberté. Du point de vue de la forme c'est une œuvre qui préfigure ce que sera le cinéma avec des changements de lieu de décor et surtout une foule de personnages comme des seconds rôles, qui chacun donne un éclairage particulier et différent comme si l'angle de prise de vue avait changé d'un personnage à l'autre. Cette œuvre si rarement donnée reste l'un des textes les plus travaillés d'Alfred de Musset. Merci Léo pour cette magnifique invitation à relire ce texte.
Salut Stanislas, rien à écrire de plus, pour moi « Hélas Alice » est dans le thème de l’atelier en cours, et qu’il pouvait être chargé sur la page de l’atelier d’écriture.
Oui, tu as raison Léo. C'est au lecteur de poursuivre. Sinon, je ne pense pas avoir le niveau pour participer à un atelier.
Je vais être absent un petit moment, j'ai des nouvelles à réécrire. Amitiés.
Je pense que la gazette ne devrait pas hésiter, c’est un magnifique exemple de vivre ensemble et ça apportera beaucoup de joie aux lecteurs, et je ne parle même pas d’Hélène.
Je lui prépare une petite surprise. J’espère que la gazette sera avec moi sur ce coup là. Faire publier ce texte sur je journal pour lui souhaiter joyeux anniversaire avec l’équipe d’édition ! On verra
Merci Léo
Merci de ce magnifique partage plein de rayons de soleil. C’est vraiment très émouvant et je vous souhaite encore plein de temps de partages et de complicité. Bien à vous deux.
Bonjour et bienvenue ! Il y a plusieurs mondes entremêlées, plusieurs réalités pouvant compter sur des portes dérobées permettant de se soustraire au monde. Il y a également le monde des humains et celui des animaux, parmi eux une pie dégourdie dont on connait toute l’intelligence de ces oiseaux. Merci du partage.
Ceci dit, si tes personnages sous ta plume souhaitent prendre plus de place et étoffer leur existence, laisse ta plume couler. Et puis dire aussi que dans la partie « L’atelier d’écriture » et sa « Boîte à outils », dans la rubrique « concernant l’écriture », il y a une fiche sur la description des personnages qui peut être très utile.
Bonjour et bienvenue Abdoulaye, une énorme fierté. de compter sur le site une seconde voix sénégalaise, et quelle voix, car il s’agit de celle du poète, qui donne des images fortes et de très vives émotions. Nous sommes à la frontière du réel entre ombre et réalité, là ou vaquent les désillusions pour diluer l’espoir des hommes. Merci de porter vos mots jusque nous, et de si belle manière.
Nooooooon, quelle fin inattendue, j’étais à fond dans ton histoire et souhaitait voir sur de nombreuses pages encore le papillon s’émanciper de sa chrysalide et même cette courte conclusion montre que le chemin était bien engagé. Une désillusion comme celle-ci pourrait la faire se retrancher à nouveau dans le mutisme d’un quotidien sinistre, ce que l’on n’espère pas, c’est à présent au lecteur de donner vie au destin d’Alice. Ce texte pourrait participer à l’atelier « 7 jours pour tout changer » de cet été je pense. A plus tard Stanislas.
Quel beau texte Lucie et quel bon sentiment que celui de pouvoir donner sa confiance et de pouvoir s’en émouvoir. Une ronde des émotions sincère ressort de ton texte ; qu’elle puisse auréoler et consacrer ce lien que célèbre tes mots. Merci pour ce doux partage.
Une maison, des fenêtres qui n’ouvrent pas sur l’extérieur mais sur l’imaginaire.
Dans Les Fausses Fenêtres, Michel Tournier signe une épopée intérieure où le rêve, le symbole et le mystère se mêlent jusqu’à nous ramener, apaisés, au réel.
Épopée en chambre de Monsieur Comte de Fée
Chronique des Fausses Fenêtres de Michel Tournier
Il y a des livres qui ne se contentent pas d’être lus. Ils s’ouvrent comme une maison inconnue où chaque pièce mène à une autre, parfois réelle, parfois imaginaire. Les Fausses Fenêtres est de ceux-là.
Dès le début, nous entrons dans Montmore, ce lieu à la fois concret et mystérieux. On y croise « Monsieur Comte de Fée », surnom donné par la Mamie la servante qui s’occupe durant son enfance. Les murs semblent garder les secrets des rêves. Les « fausses fenêtres » ne donnent pas sur l’extérieur mais sur un ailleurs.
À partir du chapitre 2, le récit prend de l’altitude. On quitte peu à peu le quotidien pour un univers de symboles et de visions. Des sphères tombent et, à chaque fois, un ange s’anime. Ils sont incomplets, comme en attente d’incarnation. Puis défilent des figures étonnantes : Uranie et son monde floral et cosmique, le Policier des mesures et des poids, Dionyse avec sa sphère de fumée, Ondine au manteau d’algues, Hérald et ses blasons, Scolar, maître des figures de style… Chacun apporte sa vision du monde, chacun tente de séduire le narrateur, qui les écoute tous mais ne se donne à aucun.
Avant la redescente, il y a encore un dernier éclat : un dîner où les invités portent des masques d’animaux. On y parle de Dieu créant l’homme hermaphrodite, puis la femme, jugée plus aboutie que l’homme, dont Nicolas se moque gentiment en appelant son sexe une « grenouillère ». C’est à la fois drôle, cru et philosophique.
Puis le souffle retombe. Les images flamboyantes laissent place à des explications plus calmes. Tournier nous donne l’impression de répondre… mais en réalité, il nous laisse libres. Chacun repartira avec sa lumière, son ombre ou son silence.
Les Fausses Fenêtres est une épopée intérieure. Elle nous emmène très haut, puis nous ramène doucement vers le sol, comme une neige lente qui ne fondra jamais.