Merci. Non, je ne connais pas cette personne, ayant exercé dans le Vaucluse puis en outremer très longtemps. La souffrance mentale est inspirante, semble t-il.
Un tumulte intérieur qui semble tout emporter sur son passage. Un chaos protéiforme faite d’ombre et de lumière, d’eau et de foudre, que seul les mots sauraient apaiser. J’aime le choix soigné des mots, j’aime le rythme, c’est une belle réussite que ce poème, bravo et merci Lucie.
Dans Roucas Blanc, le rythme est dynamique, il y a beaucoup à dire et la vie semble en accéléré et dans ce texte, chaque mot est pesé et lourd, annonciateur du drame qui prend place inexorablement. La mort prend possession du corps de l’âme et de tous les espoirs et s’en est bouleversant. Il y a deux hommes face au drame, le professionnel et le fils, le messager aussi, mais qui veut entendre ce que l’on ne saurait accepter. Un texte coup de poing un texte coup de coeur. Je ne m’y attendais pas en le voyant figurer dans oups qui engageait une participation plutôt sur le ton humoristique. La claque en est d’autant plus grande.
Ça y’est, les villes comme une constellation de personnages à travers leurs rues, leurs hôtels et c’est bien maîtrisé. Un voyage conscient et plaisant, contemplatif oui, mais en revanche on ne peut pas parler de road movie car il ne semble pas que les protagonistes soient embarqués dans quelque chose qui changera leur destinée, ils sont les témoins privilégiés qui prennent le meilleur de ce que la vie et leur amour a à leur offrir. Seul le reveil marron a ravivé des souvenirs ce qui a apporté une olus forte émotion car rattaché à l’humain. A suivre.
Bonsoir et bienvenue sur le site Demazan, et grand merci de ce partage. C’est bien écrit et l’on en comprend la raison en toute fin. Un récit au parlé vrai qui bonifie ce qui aurait pu être plat et ennuyeux en un texte rythmé et authentique. Il y a la singularité d’un parcours avec ces deux mamans et un sens inné de l’observation qui est très bien rendu et qui offre des séquences savoureuses et souvent drôles de par l’autodérision qui est également de mise. Et puis il y a une belle toile de fond avec cette ville mythique qu’est Marseille et qui mériterait de prendre plus de place en terme de descriptifs. Et puis enfin il y a tous les silences et les non dits que l’on peut sacrément remercier dans votre cas, puisqu’ils ont permis de développer énormément d’imagination pour faire avec. Et d’observation aussi, pour contrer l’ennui (j’ai beaucoup aimé « et pourquoi j’irai jouer dans ma chambre puisqu’il ne s’y passe rien »… Voilà très cher Demazan, votre écriture a j’en suis certain beaucoup de choses à dire, encore, et je l’espère toujours. Bienvenue sur le peuple des mots.
Grandiosement marseillais. Bizarrement René Frégni , que vous connaissez peut être, a eu le même parcours que vous: infirmier en psychiatrie (hôpital Nord), puis écriture...
Grand Bonjour Cher, avec mes incroyables retards! Dans le cas de la santé pour les haitiens, nous pouvons dire (sourire) que nous mentons tous, joyeusement! Nous sommes tous affectés par cette succession de crises interminables (et entre minables)!!!! Grands Remerciements!
La dernière phrase "En même temps on n'est pas sérieux quand on a 170 ans ! " m'a fait penser à un Paul Verlaine, survivant. Ce qui n'est pas choquant, c'est un des grands avantages de la littérature, la liberté. Si on a besoin que Verlaine soit encore vivant, et bien qu'il le soit !
Bonjour ! Merci pour votre commentaire. Pourquoi 2024 ne colle pas ? Le Paul de cette année n'était pas, dans mon esprit, un Paul Verlaine ressuscité mais une personne qui porte le même prénom. J'ai essayé de faire un clin d'œil aux 170 ans de Rimbaud, peut-être qu'il est amené maladroitement. J'attends votre réponse pour en savoir plus !
Le tout plein de mercis après la bienvenue sur le peuple des mots. Merci de partager votre texte, de me faire découvrir ces artistes et aussi de mettre le doigt sur cette réflexion universelle, qui fait de nous toutes et tous des humains, souvent bien malheureux et angoissés de ne pas tout savoir ou maîtriser, à commencer par « que va t-il se passer après la mort ? ». Il faut lâcher prise pour vivre mieux et cette balade en mots tout en douceur nous y accompagne bien je trouve. A plus tard je l’espère.
C'est plus claire comme ça. Merci ! Par "intrusion" je voulais évoquer qu'à la suite d'une phrase directe, spontanée, se trouvait l'autre, la longue. Au plus j'écris, au plus, en ce qui me concerne, c'est la simplification de l'expression qui demande du travail. Que ça coule ayant l'air naturel, fluide, simple. "Intrusion" donc parce que la première phrase semble avoir été retravaillée et pas l'autre. Un dit d'un acteur qu'il joue mal suite à l'observation d'un détail dans son jeu, ce presque rien qui est un intrus. C'est pareil pour un auteur. ;-)
Jolie évocation de cette passion amoureuse qui a probablement changé la face de la poésie française. L'uchronie éveille la curiosité. On sent bien qu'il s'agit de Verlaine, mais 2024, ça colle pas. On a envie d'en savoir, de découvrir la suite, qu'est ce que Verlaine a connu de la suite de la, courte vie, de Rimbaud ? Comment s'est-il remis de sa culpabilité, de cette rupture.
Çe fait aussi penser à cette vieille professeure de français, obliger d'user d'euphémisme et de périphrase pour ne faire qu'évoquer cette amour interdit qui un siècle plus tard restait tabou.
Merci pour ce moment
Bonjour, Un fils de Louis, merci pour ta lecture, attentive, et tes remarques. Je me permets d'y répondre.
Ok la phrase "Il allait falloir attendre plusieurs semaines pour oser franchir ...." est un peu longue et mériterait d'être aérée. Par contre, je ne comprends pas trop ce que tu évoques quand tu parles d'"intrusion artificielle".
Pour ce qui qui est de M. Jackson et consort, c'est probablement une allusion de "boomer". On est à Marvejols en 1984 et, à part chez les fans de Hard Rock,on disait pas encore métal à l'époque, la musique se résumait au main stream de la télé. Il n'y avait que 3 chaines, ça n'allait pas chercher loin. Je parle de M. Jackson, Balavoine etc... pour mettre en contraste le snobisme naissant du personnage. Il n'y a pas de jugement de valeur, juste un constatation.
J'espère avoir éclairé ta lanterne sur mes intentions, leur mise en forme est peut être un peu maladroite et en tout cas direct. Mais c'est intentionnel. Je n'ai pas forcément le désir tout expliquer.
Bonne fin de journée et merci encore pour l'attention portée à mon travail.
C’est bien aussi d’être contemplatif, c’est une belle qualité. Il ne faut pas être trop dur avec soi et surtout se dévaloriser. Il y a soi et l’écriture parfois entremêlée et parfois non, mais l’acte d’écrire en soi, ne doit souffrir je pense d’aucun jugement. A plus tard Stanislas.
Bonjour Stanislas, j’ai trouvé le démarrage un peu chaotique (cf annotations) ce qui cependant correspond bien à cette séquence de transition dans le voyage, mais une fois arrivé à l’hôtel tout est posé, avec une belle narration du temps suspendu et de l’amour vécu pleinement, en dehors du temps. A suivre.
Bonjour,
Je suis également souvent enclin à intégrer des références musicales, pop notamment, dans mes textes. Le tien m'a donc parlé, intéressé, même si je ne connais les Smiths que de nom. Je ne comprends pas la référence au bouquet de glaïeuls. Il y a d'autres choses aussi qui me sont passées au dessus de la tête mais, globalement, ton texte m'a attiré.
Je me permets quand même deux observations.
La première est qu'il y a, à mes yeux des intrusions artificielles dans ton texte.
"Donc, il avait vu dans Best des photos, la critique de l’album et rien de plus." = direct, ok.
"Il allait falloir attendre plusieurs semaines pour oser franchir la porte du disquaire avec suffisamment d’argent de poche pour ne pas se retrouver comme un con avec le Graal à portée de main et en manque de 10 balles pour l’acheter." = phrase impersonnelle, indirecte, lourde, intrusive qui démolit la première selon moi.
Ma deuxième observation : "La musique c’était avant tout des images et des mots, à moins d’aduler Michael Jackson, Jean-Jacques (...)" Reproche ? Est-ce mal d'aimer M. Jackson ? M. Jackson, ce n'est pas de l'image ? Note que je n'aime pas M. Jackson. Ce n'est pas le problème. Mais lorsque je fusille quelqu'un, j'essaie de le faire avec légèreté. Je pense qu'il faut évoquer sans quoi, là encore, ça devient lourd, inutile et peu clair.
C’est toujours un bon exercice de se mettre dans la peau et la tête d’autres personnages, et celui d’un oiseau qui profite de son temps d’attente pour partager son quotidien et son point de vue est une idée originale. Je me suis permis deux annotations, merci pour ce texte plaisant et original.
Bienvenue et merci Archibald pour le partage de votre texte. Si vous souhaitez le partager au sein du défi d’écriture « Les paroles » au lien suivant : https://lepeupledesmots.com/atelier-ecriture/les-paroles-2 puis cliquez sur le bouton « Sélectionner un texte » puis vous sélectionner ce texte. Il figurera ainsi dans la liste des textes participants : les autres participants seront informés de cette nouvelle participation et pourront vous lire et votre texte sera partagé également sur les réseaux sociaux. A plus tard Archibald.
Bonsoir et merci Archibald pour cette très belle participation au défi d’écriture. Le disque comme le graal et la musique comme élixir d’une jeunesse éternelle avec des émotions aussi vives que les premiers amours. Très réussi et trés communicatif.
Bonjour Gilbert, quel plaisir de te retrouver en mots, j’espère que tu n’es pas malade et que la souffrance est fictive avec visée littéraire. D’Ormesson a été rayonnant et souriant toute sa vie. La jeunesse est dans la tête et il l’illustrait parfaitement.
Merci pour ton appréciation Léo.
Oui, je sais que l'un de mes "défauts" est d'être contemplatif dans l'écriture au détriment de l'intrigue. Dans cette nouvelle, les personnages principaux sont les villes, qui sont toutes personnifiées. C'est moins dynamique qu'un roman de capes et épées. Je ne suis qu'un écrivaillon amateur.
Merci encore pour tes conseils. A plus tard.