Un poème de saison où l’hiver se mue sinistre et repoussant qu’il semble urgent de fuir tant il semble funeste. La force et la puissance de tes images donnent un visage et du corps au tragique. Un grand bravo Francis Etienne.
Merci pour ta chronique qui nous permet de suivre à travers tes mots la situation que traverse le pays. Et puis surtout cela nous rassure un peu de savoir qu’il ne t’arrive rien, car lorsque l’on vit en Haïti, chaque silence est sacrément angoissant. À plus tard Gilbert.
On est dans le sacré à la lecture de ton poème riches en symboles. A la fois mélancolique et mystique et toujours des images et évocations en petites touches comme l’on peindrait une toile avec beaucoup de minutie, comme tu l’évoquais en commentaire dans « Tambourins de silences ». Les sensations et sentiments humains se fondent en une belle nostalgie, presque méditatif. Merci Francis Etienne.
Il est impactant ton poème du fait que tu t’adresses au lecteur. Une lecture immersive et des sensations qui se conjuguent à l’urgence. « Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants « chantait Renaud dans Mistral gagnant et l’on pourrait aussi dire qu’il emporte avec lui les mots des auteurs…merci Francis Etienne.
J’ai effectivement reconnu les deux et profité par la même occasion des ajouts. Le tout se succède dans une même tonalité. Cette narration en soliloque aigri ou dépressif et un brin sexiste, se lit bien et rend même le bougon attachant puisqu’il fournit d’innombrables souvenirs d’une époque révolue mais qui resurgira et feront sourire tous les lecteurs de cette génération. Et pour les plus jeunes, presque de la Science-Fiction. Ma seule remarque porte sur les paragraphes quasi inexistants qui auraient permis d’aérer le texte et rendre la lecture plus confortable.A plus tard !
Bonjour Gilbert, quel gentil clin d’œil! Je trouve que ton journal de ce matin ressemble à un journal de guerre. Quand je te lis, j’ai l’impression de me promener dans un décor de western où les balles perdues volent.La précision est telle qu’on pourrait les entendre siffler.
Bonjour Perthro ! Ce texte est magnifique et très intéressant d'un point de vue philosophique. Se retrouver dans l'autre, qui plus est dans l'être aimé, rassure et resserre les liens. On le ressent avec la douceur qui se dégage de chaque ligne. L'identification est aussi une bonne manière de sociabiliser ou de renouer le lien avec l'autre quand il a été perdu. Je vous remercie, et au plaisir de vous lire une nouvelle fois !
Géniale cette chronique pour une collectionneuse de petits faits vrais. J'en suis une. J'ignore si cela s'inscrit dans vos projets mais j'apprécierais de pouvoir m'appuyer sur des cartes. À mon avis, si l'on explore l'histoire d'un territoire, on explore aussi la carte. À des informations aussi précises on ne peut que souhaiter apparier une légende graphique: photo ou carte? Qu'en pensez-vous? À très bientôt Gilbert.
Merci pour ce commentaire. La psyché porte en effet bien son nom. Il me semble qu'un peu de narcissisme ne nuit pas, surtout dans un monde où plaire aux autres devient la norme. Il serait de bon ton de déjà se plaire à soi-même...
Bonsoir, merci pour votre commentaire! Il me semble que cette conclusion me vient de la lecture d'un Gibran même si je n'arrive plus à mettre la main dessus.
Merci d'avoir lu en ayant déjà lu. Je ne suis pas sûr que je l'aurais fait. Je le pensais que tu étais occupée car tu ne publies plus beaucoup pour l'instant. Bise !
Oui, j'ai déjà lu plusieurs passages et ce texte me semble familier. Souhaiterais-tu le passer par le feu (ou les forges)? À bientôt de te lire. Pardon, j'accuse beaucoup de retard dans les lectures des différents textes, je suis un peu submergée par une vague automnale qui m'interdit des retours précis...
J’aime énormément cette nouvelle dualité, entre le faste marbre, or…) et le sombre et froid (glace et souterrain) comme si c’était le revers d’une même pièce. Où tout roi qu’il est sera à jamais seul dans l’exercice de son pouvoir et de sa conscience. Merci Francis Etienne pour ce nouveau point de vue profondément humain et dépit de toutes les statures et apparences.
Beaucoup de douceur et de contemplation dans tes paroles écrites avec beaucoup de générosité. Le miroir a une symbolique forte et se trouve être souvent un lieu de passage notamment lorsque l’on doute et que l’on semble questionner l’enveloppe charnelle pour mieux interpeller l’âme qui y loge. Ce qui est chouette dans ton texte, c’est ce regard décalé qui regarde directement, sans artifice, et sans objet transactionnel. Juste des yeux à l’être, de l’âme à l’âme… à plus tard Perthro.
J’aime beaucoup ton poème qui m’apparaît comme protocolaire, à travers ce qui est porté et toute une suite d’actions comme si l’on assistait à la journée d’un monarque avec toute une cour (poétique cette fois) qui lui emboîte le pas pour l’accompagner jusqu’au coucher de soleil. À plus tard Francis Etienne.
Merci surtout à toi Léo pour avoir laissé ce joli commentaire qui comme d'habitude me comble de joie. L'équilibre entre le titan et le charlatan, tel que tu le présentes, est celui du bien et du mal. Un bien qui est,,bien entendu, celui de la loi, celui que l'humanité depuis des siècles désire, celui qui établit la paix, celui qui défend la veuve et l'orphelin, celui que tous dans nos cœurs nous souhaitons. Le charlatan par contre est celui qui représente le mensonge, la puissance du mal, la tentation, et somme toute le mal en général. Ce symbolisme qui revient assez souvent dans mes poèmes sous une forme ou sous une autre est celui que l'on retrouve dans le Ying et le yang. Il y a entre l'un et l'autre un balancier, que j'aime souvent à saisir dans son mouvement et à traduire dans mes alexandrins. Ce balancier qui nous pousse un jour du côté du bien un jour du côté du mal, nous devons l'accepter parce que nous ne savons pas nous détacher du mal et parce que nous ne pouvons pas nous éloigner du diable. La dualité est pour moi un principe de vie, de progression, mais aussi un principe qui accepte la mort comme un principe qui cultive la vie. Voilà des réflexions un peu profondes mais c'est toi qui m'y engages ! Merci encore pour tes commentaires et merci beaucoup pour l'amitié que tu me portes à travers ces quelques lignes que nous échangeons. Cordialement, Francis Étienne. Une bougie efface un mot écrit dans l'ombre comme un éclair de vent chasse une lueur sombre;
Merci cher Léo pour un commentaire encore une fois très pertinent qui me touche beaucoup. Tu sais très bien que les mots sont pour moi une matière, comme la peinture peut l'être pour un peintre, et je cherche les nuances comme les couleurs fortes. La poésie est essentiellement une réalité de l'écriture. J'irai jusqu'à dire qu'elle est la langue noble de l'écriture, ce qui ne veut pas dire que la prose est une langue inférieure. En effet la poésie peut traduire toutes sortes de sentiments, toutes sortes de ressentis, toutes sortes de touches et de sensations. Elle est capable de nous porter dans des univers insoupçonnés dans le monde prosaïque. Elle ouvre les portes d'un au-delà de la fracture. C'est aussi pour ça peut-être qu'elle est beaucoup moins lue, car ouvrir une porte sur l'inconnu peut-être effrayant. Comme tu le sais, beaucoup de mes poèmes touchent à des souffrances, parfois des laideurs. Mais c'est grâce à la poésie que j'arrive à toucher en moi ces nuances de la vie que l'on considère souvent comme trop éloignées de notre conscience. Tu parles avec une grande justesse « de pouvoir de l'écriture et de sa dualité » mais aussi de « vérité et mystère ». Que fait-on de l'écriture ? Si elle est un pouvoir, il faut l'exercer, si elle est dualité, il faut l'utiliser comme un miroir, si elle est vérité il faut la suivre mot par mot et si elle est mystères, pourquoi en aurions-nous peur ? Merci Léo encore une fois pour une réflexion profonde qui m'a permis de me confier avec un peu plus d'intimité. Cordialement, Francis Étienne. Sous la roche d'un feu se glisse en un instant la parcelle d"argent d"un tambour très distant.
Merci beaucoup pour cette remarque qui me touche beaucoup et j'espère bien vous revoir tout au long des poèmes, que je publie quotidiennement. Cordialement, Francis Étienne
C'est encore un magnifique texte et une très belle interprétation musicale que vous nous offrez en déployant comme d'habitude un talent extraordinaire. J'aime beaucoup votre conclusion « philosophique » et surtout votre position par rapport au miroir, dont nous sommes tous plus ou moins pris au piège. Merci encore pour ce moment partagé avec une illustration musicale de votre voix et sans aucun doute de votre doigté sur la guitare. Cordialement, Francis Étienne
C'est complexe de savoir faire simple, c'est une belle maîtrise de l'écriture que de savoir et pouvoir le faire. Je n'ai jamais lu Nerval, je me dis qu'il faudrait que je m'accorde un peu de temps pour m'enrichir d'une nouvelle référence. Merci Perthro.
Le plus grand des voyages est souvent celui de toute une vie... il y a plusieurs symboles qui ont retenu mon attention, tout d'abord le Titan, qui semble se placer au dessus de tout, et le charlatan, en dessous de tout. Toujours cette dualité qui créent questionnements et équilibre, qui rappelle qu'au milieu coule le destin, même condamné (et c'est probablement qu'il est condamné que ça le rend encore plus précieux). A plus tard et grand merci Francis Etienne.
Le pouvoir de l'écriture et de sa dualité, entre ombre et lumière, à la fois caresse et arme, vérité et mystères... et que serait-elle sans le poète qui lui prête vie.Merci Francis Etienne pour ton dévouement au service des mots, et les tiens se veulent universels et intemporels.
Bonsoir Léo. Merci pour ton commentaire. En fait, pour résumer, plus j'écris et plus c'est simple. Je vais de la complexité vers la simplicité. J'ai longtemps été inspiré par Nerval ou Baudelaire et aujourd'hui, je me rends compte que cette simplicité est beaucoup plus intelligible que de se perdre dans des références inconnues, qui font parties de notre propre cosmogonie. Les textes peuvent bien-sûr être étudier de manière poussée, pour en comprendre chaque mots... Mais si l'on veut faire passer des messages forts, mieux vaut que tout le monde comprenne. En tout cas, c'est ce que je me dis aujourd'hui. Donc, dans mon écriture, plus le texte est simple, plus il est récent...
Grands Remerciements pour ton commentaire, Cher! Tu auras toute l’autorité pour apporter les modifications dans la structure du texte. Ma seule prochaine intervention sera la construction d’un index des noms cités. J’ai essayé de parler du quartier comme dans une conversation entre quelques riverains. C’est aussi le premier texte aussi long sur son histoire (plus de 8 mille mots!). Il sera certainement le plus volumineux de mon projet «L’histoire d’Haïti d’un contribuable inquiet».
Dis moi, quels sont les secrets pour publier un ouvrage, version électronique, avec la bénédiction du Peuple des Mots?
Encore Merci Beaucoup!
Bonsoir Léo et merci de vos commentaires. Ce qui me saisit personnellement c'est le manque lancinant chez ce personnage de la figure maternelle. Il va sur les lieux de la Mama, des ersatz de lieux en réalité, pour espérer y trouver, quelque chose comme des points de fuite. Vous le connaitrez mieux. Il est areligieux, il n'a de déesse que la mer, mais il s'aventure quand même dans ces espaces fermés pour elle, pour la retrouver sur une étagère, ou derrière l'évier à rincer les pinceaux ... Je le suis comme vous. Merci Léo. Amitiés littéraires. Sam