La montagne étire le sentier en lacets. La brume se charge de me désorienter. Des heures infinies à mettre un pied devant l'autre. Mon fidèle compagnon est infatigable. Il porte mon avenir sur son dos comme vole l'hirondelle, avec joie. Le flanc creusé, je m'abrite des sommets, du froid. Il est temps d'accueillir le sommeil, le repos de mes impensés. Le soleil par ses rayons candides me remet sur la trace. J'aperçois dans le vague enfin le col, un signe d'envie pour enfin me délester de cet attirail indiscret.