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Chapitre – L’intérieur, comme neuf
La carrosserie de ma 203 était impeccable, mais l’intérieur, c’était un bijou.
Les portes avant s’ouvraient à l’inverse de celles d’aujourd’hui des « portes suicides », comme on les appelait. Mieux valait éviter de les ouvrir en roulant : elles auraient pu s’envoler.
Les sièges, d’un élégant mélange de gris et de vert, étaient parfaitement entretenus. Au plafond, un revêtement luxueux : un velours gris, doux au regard comme au toucher. Le tableau de bord était d’une simplicité désarmante.
Une seule clé existait, uniquement pour la porte conducteur ; les autres se verrouillaient de l’intérieur. Pour démarrer, rien de compliqué : un bouton pour mettre le contact, un autre pour lancer le moteur. Le lave-glace fonctionnait avec un petit bouton poussoir sur lequel il fallait appuyer, appuyer, appuyer, jusqu’à ce que l’eau arrive enfin sur le pare-brise.
Les clignotants, eux, avaient déjà un parfum de modernité. Le chauffage était minimaliste mais présent, et pour l’aération, deux petites fenêtres triangulaires à l’avant faisaient merveille. On les entrouvrait à peine, et c’était comme une climatisation naturelle : un petit souffle frais, parfait pour les étés sur la route.
Les sièges avant se rabattaient pour rejoindre exactement la banquette arrière, formant un lit d’appoint où trois personnes pouvaient s’allonger. Idéal pour les pauses, les nuits improvisées ou simplement s’assoupir en écoutant la pluie frapper la carrosserie. Le pare-brise n’aurait pas résister à la grêle, la carrosserie je pense que oui ! De la fonte de la fonte mon bon seigneur ! De la fonte souple :-)
Un intérieur nickel, nickel, nickel.
To be continued...
Léo
