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Chapitre – L’extérieur, fier et majestueux
Si l’intérieur de ma 203 était un cocon, l’extérieur imposait le respect.
De face, elle avait une allure massive, presque intimidante, avec sa très large calandre et ses lignes pleines. Les ailes et les roues semblaient soudées dans un seul bloc, renforçant cette impression de solidité. Le capot, long et majestueux, portait autrefois comme sur les Mercedes un ornement en relief : le lion de Peugeot. Dans les années 60, on l’avait supprimé pour des raisons de sécurité, mais sur ma 203, ce souvenir restait gravé dans la carrosserie avec une plaque argenté et le lion en écusson.
À l’arrière, la ligne retombait doucement, dans un arrondi élégant qui rappelait les formes de la Coccinelle. De toute beauté, Cette courbe parfaite donnait à la voiture un équilibre entre force et douceur, puissance et rondeur. De profil c’était une sportive très élégante et majestueuse qui envoyait.. et les gens l’admiraient. En se plaçant devant un phare légèrement décalé on avait la PHOTO
En Angleterre, j’avais remarqué une voiture qui lui ressemblait vaguement : la Morris Minor. Mais la comparaison s’arrêtait vite la Morris était deux fois plus petite et n’avait ni la prestance ni la carrure de la 203.
La mienne, d’un vert pomme, pâle lumineux, semblait fraîchement sortie d’usine comme son propriétaire. La peinture était impeccable, sans éclat terni par le temps, comme son propriétaire. Sur les routes, elle attirait les regards non pas par excentricité, mais par la noblesse discrète de ses lignes. Ce n’était aucunement un voiture pour « frimer » c’était la VOITURE.
Je ne peux oublier, sans vous montrer le moteur, de mentionner que sous les deux ailes avant se cachaient deux batteries de 6 volts. Il fallait du 12 volts donc les miennes avait été remplacé par une, d’un seul côté. L’emplacement était petit et prenait tout de même la batterie plus large. C’était juste.
Je ne peux oublier non plus de mentionner qu’en cas de panne de batterie, la manivelle était toujours prête dans le coffre arrière qui aussi était paré d’une roue de secours et des chambres à air.
Le mieux pour se garer et ne pas utiliser le démarreur électrique, était de se garer en pente frein à main et marche-arrière enclenchée. Il n’y avait plus qu’à mettre le contact, se mettre en deuxième et se laisser glisser. Ça démarrait impeccablement.
Je vais quand même parler de du moteur. Le moteur était très simple, on ouvrait le capot et on comprenait tout. Et il était facile de mettre les différents réservoirs à niveau. Le carburateur n’aimait pas la pluie (grosses pluies) et il devenait engorgé d’humidité facilement et c’était simple de l’éponger et repartir, le filtre à air, on ne pouvait plus simple. les vidange était faciles à faire. Les seules choses qu'on ne pouvait pas faire : c'était remplacer le joint de culasse qui malheureusement pétait de temps en temps et ça c'était cher, environ 2500 francs et puis les plaquettes de frein évidemment mais tout le reste n'importe qui aurait pu le faire même moi y compris nettoyer les bougies.
To be continued...