Par la figue si fraîche et tant de barbarie,
Par la voile qui danse, éclairée de soleil,
Par la source d’eau claire à qui rien ne tarie
Que d’un profond sommeil,
Par le vent qui nous berce et nous monte à la tête,
Par le vent qui nous berce…
Sang versé sur le réceptacle fibreux
Sang contenu dans une tige de plastique
Sang qui s’épuise d’une vitesse dramatique
Sang qui traçait autrefois mille histoires bleues
Les stylos à quatre couleurs offrent un maintien solide
Pour que le poignet p…
Paru en 1862, Salammbô est un roman historique de Gustave Flaubert. Carthage doit faire face à des mercenaires barbares dans ce roman qui impressionne par le travail documentaire mené par l’écrivain. Flaubert se rendra d’ailleurs en Tunisie pour une immersion qui lui permettra de gagner en authenticité; Cette édition de Louis Conard date de 1910.
- Je n’ai appartenu véritablement qu’à elle. Et J’ai fonctionné pendant près de trente ans. J’ai travaillé, j’ai essayé d’être le père qu’elle voulait, le mari exemplaire … Pourtant j’étouffais à l’intérieur, vers la…
La seule chose qui me reste dégouline d’un vieux pipeline rouillé. Ce sont mes jours restants, tous ces jours monotones, ces centaines de barils d’heures noires et visqueuses qui éclaboussent mes souliers, puis s’enfoncent dans la terre, une terre où…
Et dans son panier,
Une galette sucrée,
Causera sa perte.
Le loup plein d’astuces,
L’amena sur un chemin,
Plus long que le sien.
La nature vive,
Les écureuils qui passaient,
L’avaient bien distraite.
Le loup arriva,
Le premier deva…
«Ravel ou machin
C'est déjà la fin...» L. Ferré
C'est certainement l'actualité qui m'a commandé d'écrire ces lignes. Le fascinant jeu psychologique dont les acteurs français ont le secret (Jean Gabin) n’a aucun rapport avec Hollywood. En vérité je l…
L’air était glacial, mordant, et le ciel d’un noir si profond qu’il semblait absorber la lumière des lampadaires autour de moi. Mes joues brûlaient de rouge, mon nez engourdi par le froid, et pourtant, au loin, l’appartement brillait, paisible, chale…
De l'abus à "y'en a plus"
De la crapule au barbu
De chaudes larmes quand il a plu
Le poids d'une âme dans une plume
Le Mal est confondu
L'individu est abattu
De l'Histoire-Littérature
L'amour flotte comme un cadavre
Dans un océan de ratures
…
Le cœur battant, je voudrais me baigner dans le ciel
Et que tu viennes ici, t’ennuyer avec joie,
Grandir de bonheur, comme une plume s’étire
Echapper à nos poids pour monter au soleil.
Repenses-tu au sourire qui nous donnait des ailes ?
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