Des roses pour une amie arménienne, un siècle plus tard…

A Me. Anna Saakidou Je ne sais pas trop bien quelle heure il est, dans cette partie du monde. Je n’ai, toutefois, pas oublié la date, d’il y a cent ans. Je sais que tu y es ; quelque part, là bas-même, avec des palpitations douloureuses. Gilbert…

Effacer l(es) âme(s)

L'amour pour l'apparence,                                                                                                                                                Course à une beauté en carence,                                                  …

Retour au bois

Texte lauréat du Premier Prix du concours StoryLab 2024.

Ton cœur

Toi qui sais appuyer pour faire de la lumière Où il faut appuyer, Toi qui sais faire briller la plus sombre chaumière Qui n’avait plus brillé.   Toi qui trouves tous les confins, Les méandres confus De nos esprits sans fin, De nos esprits…

Fer rouge

Et moi de regarder, avec tristesse, le passé,                                                                                                            Dont je porte les coups de soleil qui viennent ronger,                                           …

Coup de Soleil

Que de mélancolie dans un voyage en train, Que de choses oubliées dans ce passé lointain. Comme il est loin le temps de ma simplicité, De ma candeur aveugle, de mes schémas fixés.   Mais la bile est bien là et qu’elle est ténébreuse… Si un …

Fleuristes et chocolatiers de Jérusalem…

Fleuristes et chocolatiers de Jérusalem, Bonjour! Là où je vis, En décembre dernier, ils exilèrent Tonton Noël. Ces mêmes, ceux de toujours, demain tôt, Déporteront Valentin. Je vous envoie, Fleuristes et chocolatiers de Jérusalem, L’adresse d’une v…

Répliques

(Répliques) Mon enfance est tombée d’une branche sèche Au moment où mes seins ont commencé à éclore. Devant mon étonnement et ces bourgeons fragiles, Le goût amer de mes poupées a envahi ma bouche. Depuis cet instant, Mes jours et mes nuits ont véc…

Ca s'est passé hier, en Belgique, le 10 janvier 2025.

Hier, après la représentation, avec mon petit verre de rouge, je suis sorti fumer une clope sous le péristyle du théâtre. Pendant que je parlais avec Lisa, une …

Un instant

Un Instant J'étais assise dans le bus, serrant mon sac dans mes mains. Je regardais par la fenêtre alors que la pluie battait violemment contre la vitre. Le paysage et la route derrière la vitre défilaient rapidement devant mes yeux, tandis que j'étais plongée dans mes pensées. Je me suis souvenu de la veille, lorsque j'avais dit à Roland que je voulais partir. Il m'avait regardée avec stupéfaction et avait demandé : « Tu es sûre ? » J'avais répondu : « Je dois y aller. Ils ont besoin de ma signature pour vendre cette propriété. » Mais à cet instant, je savais parfaitement que la signature n'était qu'un prétexte. La vraie raison de mon départ était mon désir de retrouver le regard plein d'affection de mes parents. Retrouver cette maison et l'odeur du repas de ma mère qui …