Tout au fond de la mort sous l’or d’une mantille
Le regard d’une dame au caravansérail
Dissimule le temps sous un doigt de corail
Que des anneaux de bronze entourent d’une anguille.
Ses pas effritent l’aube enchaînant sa cheville
Au souffle incande…
Il me plaît de penser
Qu’à force de panser
Mes trop nombreuses plaies,
J’en perds tous mes couplets.
Il me plaît qu'aujourd’hui
Le jour attend la nuit
Pour un peu de douceur
Après cette épaisseur.
Oublions les César
Pour un peu de Mozart,
…
« Les Hauts de Hurlevent » est l’unique roman écrit par Émily Brontë. Un livre marquant par la noirceur et la cruauté des personnages ainsi que la violence de certaines scènes. Ce livre a été dans l’ombre de celui de sa soeur, Charlotte qui sortait « Jane Eyre » la même année et qui connu un succès immédiat. La traduction est signée Frédéric Delebecque et l’édition est celle de Payot, de 1946.
Des lianes de feu cousent sur le jardin
Des cristaux de ciel bleu et des rubans d’ivoire
Que la fontaine en fleurs où se baigne une poire
Cueille en clignant des yeux pour séduire un ondin.
Sur le carreau brûlant d’un reste de gradin
Un lézard pare…
Haïti, profondément, est en deuil. L'un de ses plus distingués fils a fermé les yeux, le jour même qu'à travers Port-au-Prince et son voisinage, certains acteurs décidaient de nettoyer, d'essayer ou de se distraire avec leur fusils. Né en 1936, il a …
En froissant le soleil d’une aile de mésange
Le brouillard dans sa laine enveloppe un instant
Qu’une frange de vent d’un sourire distant
Brouille de son regard comme un cil qui démange.
Des flammes de silence au long visage d’ange
Coulent entre l…
Pour les perles en feu qui tombent de la nuit
Des bouches de papier offrent leur cœur de nacre
Dont le premier baiser cache le simulacre
Du jour gonflé d’un miel à la pulpe de fruit.
Chaque goutte de ciel livre un secret sans bruit
Dont des langues…
Une grappe de marbre accrochée à la rime
Le poème s’enfonce au cœur d’un serpentin
Dont les boucles de verre offrent au cabotin
Des étoiles de soie avec un mot sublime.
Les couleurs de la nuit tout en haut de la cime
Dansent comme les yeux d’un hab…
Toi l’issue incertaine, encéphale en folie,
Tu me fais, de mon âme, accepter l’abandon,
Je te dois ma migraine à friser l’embolie
Et cesser d’avancer comme un boustrophédon.
Toi qui n’existe pas mais que je cherche encore
Et que pleure mo…