Je rejoins Vickie. Un vrai délice à lire pendant la pause méridienne quand quand l'envie nous manque (c'était le cas ce midi). Votre texte s'effeuille vite mais comme un feuilleté c'est assez croquant. La première lecture j'ai imaginé une scène avant d'en trouver une franchement différente à la relecture. Pour cette raison, je trouve que votre texte laisse beaucoup d'espaces à lire et se prête aux projections multiples: il peut épouser des imaginaires différents et autant de façon de désirer différentes. À la première lecture, j'ai pensé tiens, une héroïne façon Tinderella à la deuxième lecture, j'ai imaginé "Elle/Lui" dans une version plus âgée en séminaire de boulot. La dernière lecture m'a convaincue que plusieurs personnages ou espaces/temps se superposaient. En définitive, c'est assez insaisissable à l'image du désir. Bravo.
C'est juste magnifique ! Amour qui s'attrape, amour qui s'enfuit, l'écriture est minutieusement rythmée, "et elle" obsessionnelle redondance
En bref j'adore!
Les phrases que tu relèves sont un peu casse-gueule. J'ai eu peur qu'elles ne soient mal comprises. Je les ai laissées sans les modifier. J'ai cédé. Jamais le dernier mot avec le p'tit caillou dans ma tête ;) Kissous Vivi :)
Ce texte est superbe, inattendu aussi. J'adore, de bout en bout votre histoire. Elle mériterait vraiment de s'étoffer en un roman.
Il y a tellement de détails, de richesses en suspens, vous auriez l'embarras du choix.
Tout y est déjà. Bravo encore !
C’est clair, la SF est très codifiée et pour s’y frotter il faut avant toute chose souffler un bon coup. Vous avez admirablement bien contourné le problème en préférant la genèse à l’action et en vous inspirant de notre quotidien déjà très fourni en la matière. Vous vous êtes documenté et ça a apporté la crédibilité suffisante pour plonger dans ce genre très exigent. Ce n’était pas une mince affaire. Les sujets proposés sont ambitieux mais lorsque l’on voit comment ils sont relevés, on ne peut être qu’enthousiaste pour la suite.
Merci beaucoup cela me touche. En réalité j'ai essayé de faire ce que je sais faire, mener une intrigue à la manière d'un thriller. Ramener de l'angoisse, de la tension. Et je vous tire d'autant plus mon chapeau sur l'énorme travail que vous avez fait sur votre texte.. L'univers, les personnages, le point de vue, tout cela est très abouti. Je n'aurais pas été capable d'une telle qualité en empruntant votre angle d'écriture. Et je persiste.. Un roman peut tout à fait aboutir de ce texte.
J'aime... ceci
les vides tracés internent l’intellect d’un œil qui bat
les socles les cimaises pourfendent l’ignorance le banal
Ҫ à la fois merdique et jouissif*
la devanture d’un très peu pour m o i
Merci pour ton retour Vivi! Oui, il faut écouter papy...^^^
Si je fais le bon calcul je pourrais vivre une histoire avec le grand-père de TOM en en 2065 parce que j'aurais son âge si je vis jusque là...
Je me demandais ou tu voulais en arriver... ben j'ai compris qu'il faut écouter papy.... Les autres lecteurs ont tout dit. Quel boulot que ce texte!!! Bravo Moi je rame mais je vais trouver le bout du tunnel... enfin je crois...lol kissous
C'est tout votre univers qui est passionnant, les détails, la structure du texte, le décorum très particulier. Et puis l'histoire d'amour nous ramène à l'humain et c'est très attachant. Et l'on a beaucoup d'empathie pour les robots qui ne demandent qu'à humaniser leurs droits. Je crois qu'il serait dommage de laisser un si bel univers sans suite :)
On peut essayer d'imaginer une première fois hyper-loupée pour TOM et LÉA. Ils peuvent se tromper de boucle: cette grève des bots pourrait empêcher des retrouvailles réelles. ^^^
Merci beaucoup pour votre retour qui fait chaud au coeur: c'est la première fois que j'écris une histoire en SF. La SF me semblait impossible à écrire avant que je lise la contribution de Fabien.
Merci d'avoir ouvert le bal avec cette nouvelle. Le sujet me semble super difficile et honnêtement il me semblait même tout à fait infaisable avant que je lise votre contribution. L'atmosphère menaçante m'accroche à la lecture du texte car rien ne me semble stable dans cet univers: c'est très perturbant, ça fait peur car tout y défie les lois de la physique. L'image du métal qui fond comme le sucre dans une tasse de café me fait particulièrement peur peut-être parce que c'est une image quotidienne que nous connaissons tous mais qui montre l'aspect effrayant justifiant le code rouge, l'abandon de poste du militaire et sa peur qu'on le prenne pour un fou. Ce qui apparaît identifiable au départ (le robot) ne l'est plus à la fin (mer grise). C'est très angoissant car on ne sait plus quoi craindre au juste. Les robots apparaissent d'abord avec des yeux rouge rubis (ça évoque une présence extrêmement inquiétante) avant de (fondre comme des bougies). Les éléments de notre vie quotidienne, les expériences ordinaires (bougie, mer grise, café) deviennent menaçantes comme dans les cauchemars.
Eh bien, quelle imagination. Tous ces détails sont bluffant de réalité. C'est souvent difficile de ramener de la crédibilité dans le domaine de la SF. Mais là, c'est vraiment réussi. J'adore l'idée de l'hyperloop, et de ces rencontres en réalité augmentée. Vous avez utilisé avec finesse des réalités actuelles dans leurs prémices que vous avez propulsées dans le futur avec brio. Un seul regret... On veut lire la suite :)
Merci Léo.
En effet, j'ai la faiblesse de croire que l'humain dans sa globalité n'est capable de prise de conscience qu'une fois mis au pied du mur. Je trouvais l'idée d'un flot inéluctable qui avance tel un "Attila" assez sympa dans sa symbolique.
Un énorme bravo, je ne m’y attendais pas du tout. Quelle excellente idée de partir de l’origine de cette faille pour présenter un monde futuriste (et ce qu’il y a de terrible) déjà très réaliste. Le Métavers, le bitcoin, l’obsolescence programmée… tout cela est tellement récent et pourtant déjà très ancré dans nos sociétés totalement dépassées par la vitesse où vont les choses. Je trouve aussi que c’est une très bonne idée d’avoir choisi de très jeunes protagonistes car cela nous met dans la fameuse question qui se rabâche, sans que personne puisse véritablement y répondre : « quel monde allons nous laisser à nos enfants. ». C’est très réussi, plaisant à lire, et cela soulève des questions très intéressantes. Bravo !
Bravo Fabien, l’angle du compte-rendu est très habile. Ces robots se tenant par la main semblaient vouloir adresser un message de paix et l’on se fait surprendre par une suite très efficace car inattendue. La lave ou encore le tsunami sont les symboles de la destruction face à laquelle quiconque serait bien impuissant. Faut-il que l’Homme soit à ce point malmené pour qu’il prenne conscience de la fragilité de toute vie, à commencer par la sienne. C’est très réussi, un excellent moment de lecture. Merci Fabien.
Un excellent texte, une immersion percutante dans la souffrance, l’indicible solitude et absence totale de perspective jusque la déraison. C’est très bien amené jusqu’à l’orée de la folie qui a le dernier mot. Vraiment bravo.
Merci beaucoup Allegoria. Oui j'ai voulu amener une crédibilité au phénomène, de la sidération. Faire intervenir des militaires me semblait un bon choix. Et le compte rendu d'audition permettait aussi de décaler l'attention du lecteur sur le phénomène lui-même plutôt que sur une action supposée des robots que j'avoue je n'aurais pas su bien traiter avec crédibilité.
Ah voici un défi pas simple à relever! :). L'idée du flot qui engloutit ma paraissait sympa à utiliser. Bon on est loin d' Asimov :). Une fin du monde? Je ne sais pas, mais cela peut ouvrir des perspectives de réflexion. Merci beaucoup Hélène
Le premier à vous lancer, et tâche délicate si l'on considère la problématique de l'exercice ! L'angle du compte-rendu est très bien vu : il évite toutes les redites possibles sur le sujet robots et anticipation. Cette alternance Observateur/Ramirez fonctionne vraiment, elle fait attendre avec hâte les révélations de l'officier. Les questions courtes de l'observateur permettent de les différencier dès le départ. Et comme Hélène, j'aime beaucoup l'image de cet "immense flot anthracite" qui roule ! Merci beaucoup Fabien, c'est très sympa de vous lire sous la casquette du participant à atelier :)
Merci Fabien pour votre texte. J'ai particulièrement aimé la transformation des robots en une lave qui anéantit tout sur son passage. L'image est angoissante, sorte de tsunami, et ne laisse guère d'espoir quant à la survie de notre espèce. Et on se prend à réfléchir sur ce que pourrait bien être, effectivement, l'extinction de toute vie sur terre.