La nature est changeante
L'on respire comme ils mentent
De façon ravageuse
La nature est tueuse
Au temps des favorites
Autant de réussites
Pour l'homme qui derrière a
Une belle qui s'affaire à
Faire de leur vie un empire
Blood and tears
Faire l'amour à Marie
Blood and tears
Et Marie est martyre
Blood and tears
Sur le mur, nos soupirs
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Blood and soul)
Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe
De nature innocente
L'on manie élégance
Et d'une main experte
D'un glaive, l'on transperce
Les discours trop prolixes
Que de la rhétorique
Lâchetés familières
Qui nous rendent guerrières
Faire de leur vie un empire
(Blood and tears)
Faire l'amour à Marie
(Blood and tears)
Et Marie est martyre
(Blood and tears)
Sur le mur, nos soupirs
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Blood and soul)
Faites-le-nous, dans le texte, le sang, c'est le sexe
("Hey bitch, you're not on the list")
("You witch, you suck, you bitch")
They said
"(Hey bitch, you're not on the list")
("You witch, you suck, you bitch")
They said
(Hey bitch, you're not on the list)
(What's your name, again?)
(Hey bitch, you're not on the list)
(You witch, you suck, you bitch)
(Hey bitch, you're not on the list)
(Hey bitch, you're not on the list)
(You bitch, you're not on the list)
(You witch, you suck, you bitch)
(What's your name again?)
(Hey bitch, you're not on the list)
(Hey bitch, you're not on the list)
(You bitch, you're not on the list)
(You witch, you suck, you bitch)
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Blood and soul)
Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer
(Fuck them all)
Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers
(Blood and soul)
Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe
(Fuck them all)
(Fuck them all)
(Fuck them all)
(Blood and soul)
(Fuck them all)
Mylène FARMER
J'ai entendu qu'il y avait sept échelons qui séparaient l'extrême femme de l'extrême homme avec toutes les nuances de mixité que l'on peut imaginer entre les deux. Tu me diras, il faut se méfier des bruits qui courent et je te donnerai raison. Un autre concept est celui de "l'incommunicabilité". Un spécialiste expliquait qu'un homme ne pourra jamais comprendre se que ressent une femme durant l'orgasme ou durant son accouchement et vice-versa mais pas pour l'accouchement, ça va sans dire.
Le principal est que cette écriture à travers les ateliers ou ailleurs te fassent du bien.
Bonne soirée !
Merci pour ton commentaire. Non bien sûr je ne t'en veux pas d'être franc, j'aime la franchise. Mais tu sais, "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus" donc il doit être logique qu'on ne se comprenne pas...ce n'est pas grave. Effectivement j'ai un vécu, celui de ma compagne, celui de ma grand-mère etc, bref, le vécu de plusieurs femmes proches et je peux t'assurer qu'être une femme dans ce monde n'est pas toujours simple...bref, l'écriture et surtout cet atelier ont révélé mon côté féministe je crois et surtout une colère en moi à ce sujet important que je ne me soupçonnais pas, du moins pas à ce point....l'écriture est faite pour lever les armes quand il le faut...
A bientôt
Et je me la pose aussi. Dans quelle mesure faut-il mâcher la besogne du lecteur, lui mettre les points sur les "i" ? Bien sûr, on peut mais quelle sera la démarche la plus "rentable" ? Comment faire pour que la pièce finisse par tomber ?
Je sais maintenant à quel point ce thème te touche. Je ne peux pas le comprendre parfaitement, *, mais je peux essayer. Je peux faire de mon mieux pour être le plus empathique et tenter de comprendre ou d'imaginer ce qui te pousse à écrire ce que tu écris parfois.
La réponse que j'apporte personnellement à la question initiale est de tenter de laisser faire l'intelligence et l'imagination du lecteur en lui laissant plus d'espace. Je pense que ça le touche plus.
Par exemple, l'astérisque remplace l'explication du "pourquoi je ne peux pas te comprendre parfaitement". Ci-dessous, j'ai précisé les choses. Je trouve que ça ne sert à rien, que ça alourdit et que ça limite trop l'espace pour le lecteur.
Je sais maintenant à quel point ce thème te touche. Je ne peux pas le comprendre parfaitement parce que je n'ai pas vécu tes douloureuses expériences et parce que je suis un homme, mais je peux essayer. Je peux faire de mon mieux pour être le plus empathique et tenter de comprendre ou d'imaginer ce qui te pousse à écrire ce que tu écris parfois.
Voilà, je t'embrasse. Tu commences à me connaître et moi à te connaître. Je sais que tu ne m'en voudras pas de ma franchise.
Bonsoir Patrice et merci pour ce texte poignant. Il est tout d'abord réaliste dans tout ce que nous pouvons voir dans ces crises à répétitions... le manque de tout, sauf d'armes, les dangers qui viennent de toute part. La narration s'ancre au prénom, Vadim, source d'espoir et d'avenir et cette phrase m'a énormément ému : « Je suis content que tu sois ma maman, merci pour la vie ». Les phrases courtes se suffisent à elles-même, dignes et cruelles. Un texte efficace, merci du partage.
Merci beaucoup
En effet la manipulation n'a rien n'a voir avec l'intelligence mais plutôt avec des failles dans lesquels les manipulateurs savent s'engouffrer
Merci encore
J'aime cette solidarité, ce oui immédiat pour écrire une lettre et tenter de. J'aime ces souvenirs indélébiles où l'amour s'est construit au fil d'actions concrètes (sauvetage de l'eau et d'une bande de c...). La manipulation n'a rien à voir avec l'intelligence puisqu'elle entre par une brèche de la sphère affective. Il est des personnes spécialisées dans le repérage de ce genre de brèche. À nous d'ouvrir les yeux pour les autres. Je suis contente que tu aies pris plaisir à écrire ce texte, Vickie.
Merci à toi et merci à vous d'avance. Avant de publier ce texte, je craignais un peu des réactions hostiles car il s'agit d'un site littéraire et non politique. Il s'agit d'un salon d'écriture et non pas d'un champ de bataille. Finalement, bien que je vous connaisse encore assez peu, j'ai pensé que vous apprécieriez ces mots car ils traduisent de façon remarquable un moment remarquable. Merci de l'avoir accepté. ;-)
C'est un terrible témoignage, d'une force sans égal, on est plongés dans la peur et l'incompréhension. Et quand un atelier d'écriture permet autant d'expression, de réflexion, de liberté de parole, j'en reste sans voix. Merci. et Beaucoup de force à votre amie.
C'est vrai que la puissance de la musique, de l'écrit, de l'imaginaire, de l'art en général nous donnent une liberté qu'il est difficile de trouver ailleurs....
Merci beaucoup, chère Vickie. Toutefois, je dois dire que j'ai juste retranscrit un message en russe en tachant d'être respectueux. Il s'agit du témoignage en direct d'une amie qui se trouve dans le Donbass aujourd'hui. Ce texte m'a touché et j'ai ressenti le besoin de le diffuser le plus largement possible.
N.B. Je ne parle pas russe. Je me suis aidé de google et d'une autre amie.
Ecoute sincèrement j'aime beaucoup: on est plongé dans l'univers de la guerre du point de vue de ceux qui la subissent, les civils, les innocents, qui manquent de tout. Cela m'a fait penser au "tombeau des lucioles" que j'adore.
Merci Fabien, c'est tout à fait cela en effet: le sentiment de solitude peut s'avérer dangereux chez certaines personnes et les entraîner sur les mauvais chemins....
Dans une société de plus en plus individualiste, dans laquelle on ne peut exprimer son mal être, il est des groupuscules embusqués prêts à profiter de la faiblesse des autres. Ce danger de l'endoctrinement sectaire peut toucher tout le monde. Cela me rappelle l'affaire Vuarnet. Merci pour ce texte Vickie
Il n'y en aura pas....c'est tellement compliqué de ramener ses personnes tombées dans les griffes de ces manipulateurs que je doute qu'une simple lettre suffise....
Merci infiniment Leo
Ton commentaire me touche beaucoup et ce sujet m'a beaucoup plu : j'ai aimé traiter ce sujet qui m"a toujours intéressée et sur lequel j'ai beaucoup lu. Il est plus facile d'entrer dans une secte que d'en sortir malheureusement...
Merci Vickie pour ta participation. Tu reviens bien sur ce qui fait basculer une personne sous l’emprise de manipulateurs. Les accidents du parcours génèrent des doutes, ôtent la confiance en soi et créent des brêches dangereuses dans lesquelles s’infiltrent les profiteurs. J’ai beaucoup aimé aussi l’image de la rivière tumultueuse qui peut tout emporter si l’on n’y prend pas garde, et celui du pont entre deux rives pas toujours aussi bienveillantes l’une de l’autre. La nature a horreur du vide, alors il faut faire en sorte de le combler des meilleurs choses pour contrer les pires. À plus tard et encore merci ;-)
"Elle était nous." Trois petits mots chargés d'une si intense émotion. Ils se suffisent, ils résument à eux seuls ce que l'on peut ressentir pour ces êtres, en dépit parfois de leur drôle de caractère.
Une histoire pleine de sincérité, à la plume à fleur de peau. La perte reste l'inévitable coup d'épée au cœur. Merci Patrice.
Avec l'actualité des derniers jours, la liberté est plus que jamais considérée comme fragile et précieuse dans ce monde absurde et fou. J'aime cette idée qu'elle puisse couronner comme érafler, vos images sont fortes et vos chants font à chaque fois grosse impression. Merci beaucoup de tous ces partages. À vous relire, encore.
Encore un très beau texte Sam. Et si nous étions ce que la musique a fait de nous. Un fil de liberté. Je me permets de dédier ce texte magnifique à Fela kuti, Chostakovitch, Kurt cobain, marc knopfler, et à tous ces autres sans lesquels nous serions incomplet dans notre capacité dissidente
Dans un monde de mots, c’est un pluriel ouvert. J’apprécie moins le décoffré (mais Fabien si !), et toi moins S.Plath - pour moi, dentelle et poésie :)
j'ai mal utilisé l'expression ; dans mon esprit c'était "ne pas arriver à dire quelque chose" et non pas ne rien faire qui est pourtant l'exacte signification. Je pense qu'à chaque tranche de vie, l'amour a une résonance et un sens différent. Bonne soirée.
Bonjour et bienvenue. Dans l’espace public, on lit depuis ces dernières années beaucoup de témoignages de victimes de violences conjugales. Il est nettement plus rare de tomber sur le témoignage du bourreau. Votre texte est précieux à bien des égards. Tout d’abord parce qu’il rappelle le rôle indispensable de la justice pour se mettre en travers des coups. Qu’ensuite, de nombreuses violences résultent de failles béantes générées par des vécus et de l’arbitraire particulièrement cruel. Que cependant, cela n'excuse et ne dédouane de rien. Et dans cette quête de rédemption, il est surtout question de réparation, et de la nécessité de se réparer soi-même (se réparer c’est forcément soi-même mais il est bon de commettre cette erreur pour faire valoir l’importance de cette introspection), avant même d’imaginer de pouvoir réparer les torts commis. Les regrets se polissent au temps et à la prise de conscience incontournable pour qu’ils soient sincères. Aucun tribunal populaire ne peut être en mesure de condamner ou de pardonner qui que ce soit. En tant que lecteur, je ne peux être qu’ému. J’ai beaucoup aimé cette phrase qui caractérise si bien notre temps : « C’était étrange ces instants de bonheur, ces instants figés dans une carte mémoire ». La vie c’est le réel, de l’instantané et votre texte rappelle que ce que l’on fait mourir c’est aussi ce que l’on néglige et malmène. Concernant l’écriture, bravo, il manque quelques mots et certaines coquilles subsistent, mais vous avez les mots avec vous, et vous êtes parvenu à transmettre un point de vue pas facile du tout à incarner. C’est courageux et c’est fait avec sensibilité. Les mots sont l’antidote à de nombreux poisons. À vous relire, j’espère.