Destin rouge

Et dans son panier, Une galette sucrée, Causera sa perte.   Le loup plein d’astuces, L’amena sur un chemin, Plus long que le sien.   La nature vive, Les écureuils qui passaient, L’avaient bien distraite.   Le loup arriva, Le premier deva…

Autour du Paris de nos écrans...

«Ravel ou machin C'est déjà la fin...» L. Ferré C'est certainement l'actualité qui m'a commandé d'écrire ces lignes. Le fascinant jeu psychologique dont les acteurs français ont le secret (Jean Gabin) n’a aucun rapport avec Hollywood. En vérité je l…

À Travers la Fenêtre, l'Ombre des Souvenirs

L’air était glacial, mordant, et le ciel d’un noir si profond qu’il semblait absorber la lumière des lampadaires autour de moi. Mes joues brûlaient de rouge, mon nez engourdi par le froid, et pourtant, au loin, l’appartement brillait, paisible, chale…

L'œuf ou la poule ?

De l'abus à "y'en a plus" De la crapule au barbu De chaudes larmes quand il a plu Le poids d'une âme dans une plume Le Mal est confondu L'individu est abattu De l'Histoire-Littérature L'amour flotte comme un cadavre Dans un océan de ratures …

LÉGER

Le cœur battant, je voudrais me baigner dans le ciel Et que tu viennes ici, t’ennuyer avec joie,  Grandir de bonheur, comme une plume s’étire Echapper à nos poids pour monter au soleil. Repenses-tu au sourire qui nous donnait des ailes ?   ==…

Par les petites rues, 2

                     Quand on est à la rue à 52 ans, que le paysage nous a adoptés, que l’assistance sociale se déculpabilise en mettant du « Monsieur » et du « Madame »  en-voici en voilà, que l’on devient quasi invisible en tant qu’êt…

Par les petites rues

Non, le bonheur n'est pas un luxe             Il était étendu par terre devant la supérette de la rue Geoffroy-Marie. Derrière lui, tout le long du rebord de la vitrine, s’entassaient des provisions, des paquets, des bouteilles, du linge rou…

La Havane pour amoureux et lecteurs d’Hemingway…

La Havane: le plus bel endroit du monde lorsqu’on se partage un dimanche après-midi une glace Coppelia sous la pluie! Je ne me rappelle plus le titre de l’article, mais c’est Alejo Carpentier qui m’a amené vers Ernest Hemingway. Considérant l’immen…

Tempus fugit

Pardon si aujourd'hui je pousse un peu ta pierre Sans frapper à ton huis : tu n'as plus de paupières. Je sais qu'en me penchant au dessus de ton coffre, Entre ces dalles de chant, c'est ton corps que tu m'offres.   La rondeur de ton crâne s'es…

Être de celles et non de ceux

Je suis de celles qui absorbent les mots, qui dansent avec eux dans les silences des pages, mais qui se tiennent en retrait de la plume. Celles qui laissent éclater leur voix en cris, mais sans mélodie chantante. Celles qui esquissent des pas, mais s…