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Comme... dégoupillé (extrait ambre gris à paraître en mai prochain)

Je savais qu’Ana était en couple, elle me l’avait fait comprendre. Elle avait également sous-entendu qu’elle aimait son compagnon, mais ses yeux disaient le contraire. Alors, bien qu’elle ne m’ait rien promis ou laissé espérer, son « fais attention à…
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La phrase

Je vous donne ici la plus belle phrase de mon roman "Ambre gris". Enfin, dire "la plus belle", c'est injuste pour les autres. Et elles sont nombreuses, celles que j'aime en particulier. Celle dont je vais vous parler est simplement celle à laqu…
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Vagabond (des étoiles)

Je voyageais dans le vide. J’ai chevauché les vents solaires, couru sur les anneaux de Saturne. Profitant d’un astéroïde fantôme, j’ai plongé comme un voleur dans cet univers flamboyant. J’ai pleuré devant le miracle des pouponnières d’é…
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Galère fiscale et injustices municipales dans l’Haïti d’avril 2024

Le 28 février dernier, me voici pour le bordereau d’impôt locatif par devant l’autorité municipale de la rue Jean Baptiste du Canapé-Vert (10h54 am). Le quartier transpire déjà un parfum de barricades qui prendra une dimension militaire le lendemain.…
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Le neurochirurgien demanda de fermer la frontière...

Luis Abinader a révélé que l’ex Premier ministre d’Haïti lui a demandé de fermer la frontière nord de la République Dominicaine afin d’arrêter la construction du canal qu’un groupe privé avait commencé pour détourner les eaux du fleuve Massacre ou Da…
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Il y avait en moi un Monsieur Caché.

Il y avait en moi un Monsieur Caché. Ce n’est que récemment que je l’ai rencontré. Elle m’a dit que j’étais doux, mais j’ai bien compris que quelque remord habitait ses pensées. Pendant qu'avec la même douceur nous l'avons refait, lui, celui dont j’…
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Un SOS sans SMS

Tout cela s’est passé par ordinateur Pas de magie du regard de la voix du toucher Quel dilemme une impasse   Mes doigts tapotent sur le clavier L’écran allumé surgit un site Un rendez-vous un site de rencontre Pour laisser place à l’amour à m…
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Simplification de l'après atterissage.

                Le matin, après s’être posé en douceur, l’avion a fini par s’immobiliser sur la piste. Je ne comprends jamais rien de ce que les hôtesses de l’air peuvent raconter dans leur micro alors, pendant que les haut-parleurs nasillaient, j'ai…
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Fable sans aucune morale

Par les tous premiers mots d’un savant babillage Le flatteur se présente aux yeux de l’étourdi Comme un homme de peu dont l’esprit engourdi Reconnaît le génie à son seul tatouage.   C’est avec un discours d’un fabuleux rouage Que charme l…
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Nostalgia

J'en ai marre de l'actualité qui nous rends tous déprimés J'en ai marre de voir des Africains et des Syriens Prendre le bateau et couler pour l'eldorado On vit des temps difficiles Ayez l'espoir d'un monde facile Sans cris sans haine sans busher…
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Arménie réunie

Déguerpir vite ! Les amis d'hier sont devenus les pires ennemis. Partir de Smyrne. Quoi emporter ? Ses souvenirs... Et quelques colliers à monnayer. Ils disent : "vous êtes de tumeurs internes, Il faut vous éradiquer". Familles grecques et ar…
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Les Chants de Kâl-Dagon - Extraits

Les lamentations du cosaque zaporogue   I   Tu m’as sabré, Monasmara : Tu laisses ma passion orpheline Dans les plis de ta zibeline ; Nos souvenirs dans la vodka…   Nos bourgs ne faisaient que brûler : Vous étiez les bandits Tatars, Nous …
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Le Horla - Guy de Maupassant - 1887

8 mai. — Quelle journée admirable ! J'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe, devant ma maison, sous l'énorme platane qui la couvre, l'abrite et l'ombrage tout entière. J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l'air lui-même. J'aime ma maison où j'ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent. A gauche, là-bas, Rouen, la vaste vil…
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Le bonheur d’aimer

Moi qui ne connaissait pas le bonheur d'aimer qui ne faisait rien d'autre que vivre à moitié; Moi qui n'avait pour seul ami que le vent,  qui concevait la vie comme un mauvais roman   Moi qui bâtissait tant de châteaux de craie sur la vie, sur …
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J'écris

  Mes migraines ne sont que de longues errances Qui ne mènent nulle part et puis change de sens Sans que je sache encore où j'en étais naguère. Mes migraines ne sont que de ces sales guerres. L'inconscient qui parle et qui parle toujours Et r…
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J'attends

Par la brume enlacée aux effluves austères, J’attends. J’attends que ton esprit enfin calme ma faim, Que le frimas se lève jusque dans mes confins En mêlant délicat les couleurs aux parfums.   J’aspire à cet état depuis quelques années Mai…
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Lipogramme sans « p » rise de (p) oids.

SANS OUBLIER UN GRAMME La ménagère file à la salle chaque midi Sans oublier un gramme, elle lève les défis Rosario est son Dieu, il erradique ses fleurs, Roi sublime du Hit Fit, il sourit de douleur, Il défie le confort, il endure dans l’effort,…
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Première fois — extrait—

Tom était un jeune homme blond d’environ dix-sept ans que les filles du siècle précédent n’auraient pas rougi de nommer « sexy ». Depuis peu, il plaisait à Léa. Quand il se réveilla ce samedi-là, il venait de rêver à sa prochaine promenade dans la Ro…
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L'humain, son ingéniosité, ses mécaniques,...

L'humain, son ingéniosité, ses mécaniques,...       J'ai toujours adoré les bidules qui bougeaient, les mécaniques bien foutues. Depuis mes douze ans, je les désosse en cachette derrière le dos de mes parents. En général, jusque là, ça se passe b…
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Discours de Victor Hugo sur la liberté de la presse

Ce discours de Victor Hugo sur la liberté de la presse a été fait le 11 octobre 1848.    "Maintenant, j’entre dans la question de la liberté de la presse, et je dirai à M. le Ministre de la justice que, depuis la dernière discussion, cette question…
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J'avais muté

J’avais muté. Je ne me fiais plus aux désordres des échecs de ma vie, que je prenais désormais comme un jeu auquel je n’avais plus rien à perdre. Un jeu blafard, sans limite et sans règle. Je voulais jouer au plus affreux avec le monde. Jouer au pl…
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...le plus cher de nos mondes silenciés !

J’ai fait celui qui sortait prendre l’air un instant avant de se coucher, histoire que le temps passe un peu ; ce qui m’a permis de le voir se glisser nu sous ses draps, lorsque je me suis retourné, avant qu’il n’éteigne sa lumière. Il va dormir à la…
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Light in the Wind", Oilpainting, Mellanström

La gaze de papier d’un ciel couleur crayon Flotte dans un brouillard au-dessus de la lande Comme un fil de lumière dansant la sarabande Qui aurait fondu l’or sous un large bâillon.   Le bruit cendré des pas d’un jeune amphitryon Enroulant son r…
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De Georges Anglade à Roger Gaillard, irréductibles divinors

Nous autres de la génération de «l'Espace haïtien» , nous avons appris à faire un modeste effort, au-delà des superlatifs traditionnels! Lorsqu’en 1977, ce classique inaugura son long cheminement dans notre curiosité, ma génération commença à apprend…