Après avoir trop traîné, Rachael, Peggy, la coupe mulet violette, Yazid et moi, on a fini par tous se faire engueuler. On abusait qu’il disait Phil de derrière le comptoir en astiquant son zinc. Ça faisait une plombe que la demi-heure était pa…
L'ouverture
J'ai rencontré un couple honnête, amoureux et généreux. Nous avons des affinités et des activités communes. L'homme et la femme aiment le sport et la nature. Il arrive qu'ils me covoiturent.
Dernièrement, nous parlions de contes …
Qui a inventé le point-virgule ? Je ne sais pas. À quoi sert-il ? À rien. À embêter le monde. À rassurer les écrivains timides. À masquer le flou de la pensée derrière le flou de la syntaxe… Bref, à rien de bon.
La preuve : on peut toujours le rempl…
Il faut lire Le Prince de Machiavel pour comprendre les mécanismes du pouvoir et de la politique avec une lucidité saisissante. Ce traité intemporel dévoile la tension entre morale et efficacité, offrant une réflexion audacieuse sur l’art de gouverner et la nature humaine. Traduction par Jean Vincent Périès. Texte établi par Ch. Louandre, Charpentier, 1855
Marie a faim. Ce qui la chagrine plus encore, ce sont ses frères et sœurs plus jeunes qui n'ont guère que quelques châtaignes de l'automne dernier à grignoter et la peine qu'ont ses parents à les nourrir. La soupe du soir n'est qu'un pauvre bouillon …
Les Insomnies bavardes parce qu'on peut rire de tout, aussi des insomnies (moi aussi je suis insomniaque parfois :-) Et quand elles sont belles comme celles de Barbara
Les insomnies bavardes
—Ça va l’insomnie ? Tu dors, chérie ?
—Coucou ma bic…
(Écrit après la lecture du poème de Paul Verlaine, “Dans l’interminable ennui de la plaine”.)
En lisant Verlaine
En lisant Dans "l’interminable ennui de la plaine" de Paul Verlaine
il me vient ce sentiment que Verlaine n’est pas seul à avoir r…
C’est ici que Thomas, le nouveau pensionnaire, atterrit.
Il n’a pas choisi cet endroit, mais il décide d’y faire une petite place pour lui.
Il en fait son foyer, un lieu où il continue à vivre, à aimer, à partager.
C’est une aventure, …
J’aspirais, avide, toute cette nouveauté dans laquelle je me retrouvais plongé, les parfums notamment, certains organiques, d’autres fleuris, boisés ou océaniques pendant que, louvoyant entre les convives attablés, ma cavalière me remorquait littéral…
On s'est éloignés de plus en plus, insidieusement, silencieusement d'abord, puis ensuite, ce fut le bruit fracassant d'une confiance qui se brise, le choc violent d'une proue de bateau, contre un iceberg dont la distance avait été mal évaluée.
On s'…