Triangulaire instinct

En fourrant un éclair dans un mouchoir de poche L’enfant brode le rêve à l’onde d’un satin Que les mains d’une fée aux portes du matin Rougissent d’un crayon qui sent bon la brioche.   Les voiles d’un navire appelant de leur cloche L’horizon fi…

Dans un brouillard électrique

Dans un brouillard électrique  En cette hostile jungle Lavée, lavée par ton vide A la recherche du graal Du feu de l'existence  Comme hors de toi Nu sans artifice Le ciel te pleure Il ne peut rien pour toi Tu convoques les esprits Les haute…

Am Wasserfall

Sous son gant de velours d’un gris presque effacé Le brouillard se consume en un grain de vanille Semé sur le soleil dont la vielle guenille Flotte dans l’univers au corps arénacé.   D’une longue étincelle au chiffre entrelacé D’un rayon de saf…

Pourquoi ne serions-nous pas ensemble ou plus ensemble

Pourquoi ne serions-nous pas ensemble ?    Nous sommes tous sur le même navire, planète bleue qui tangue sous nos excès. Sommes-nous ensemble pour la protéger ?   Nos petites âmes blanches nous parlent, elles crient dans le tumulte des foules.…

D'outre Transylvanie

Que le vent mange l’aube et ses brindilles d’astre La nuit s’en est allée au rendez-vous secret D’un nain de la montagne et d’un feu de forêt Qui traverse un étang où se mire un pilastre.   La rumeur d’un instant qui porte le désastre Aux bouch…

Sortilèges d'écume

En couvrant le soleil d’une feuille d’acanthe La mer cisèle l’or au fil de son burin Emprisonnant le ciel sous la peau d’un florin Qui roule dans le sel d’une étoile filante.   La poussière du jour prise dans la tourmente Jette un peu de crista…

Passementerie d'oriflamme

Au frêle tremblement d’une feuille en papier Une bouche gourmande aux lèvres de mercure Sourit indécemment aux plaisirs que procure La fanaison des blés sous le poids d’un guêpier.   Il suffit d’un instant pour pouvoir recopier Des pages de lat…

Oliver Twist, de Charles Dickens

Il faut lire Oliver Twist pour suivre le destin émouvant d’un orphelin jeté dans la misère londonienne. Dickens y dénonce avec force les injustices sociales tout en offrant un récit plein d’humanité, où l’innocence et la bonté triomphent face à la cruauté et à l’adversité. Nous vous proposons l’édition de 1838, traduite par Alfred Gérardin, dans laquelle « Oliver » est francisé en « Olivier ».

Sonnet shakespearien

Dans un esprit troublé par la beauté du sable Des images de marbre et de puissants palais Dont les ombres ont chanté des madrigaux anglais Fondent en sucre d’orge aux bouches d’une fable.   Les rougeurs de la soie et leur peur immuable Des tach…

L'Océan

 L'océan. Les vagues.                                                                                                                   Leurs ondulations.                                                                                                …