Les banlieues érogènes - Givenchy tax-free (1)

e L s avions décollaient. Il avait encore le temps de prendre une bière et de les regarder partir, ces avions américains, des vols intérieurs presque tous, qui s’envolaient vers Chicago, New York City, Philadelphie – Northwest, Delta, American Air…

Être ou ne pas ÊTRE

   Conférence-Spectacle : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE (projet pour le Off du festival d'Avignon) MATERIEL : -scène au noir -flûte -régie : lumières programmables -voix off pré enregistrée -fleur artificielle : très belle avec tige « plantée » sur scène -ten…

Les banlieues érogènes - bande annonce

l Il y a lui, il y a elle et lui. Il est parfois chômeur et parfois il turbine. Elle est souvent belle. Il est dans un bar ou bien il attend dans un hall de gare. Ou encore il rêve dans un avion de retour vers Paris. Parfois il est aveugle et d’autres fois c’est elle. Ils sont sous la pluie. Il ne la voit pas, elle est trop belle. Ils sont dans les villes, le cœur dans le béton, seuls dans les aérogares. Et il dit :   « J’arriverai avec mes valises sous les yeux, au bout de la nuit longue comme un dernier soupir de kérosène. J’arriverai avec mes valises sous les yeux, et tu seras là, dans la torpeur blanche de ton sommeil fracturé, derrière la vitre à Paris-Roissy. » Et il est planté là, avec son désir en zone internationale. Et elle, elle se désespère. Elle bat la semelle comme on bat du cœur dans les bistrots solitaires. Ça se passe quelque part dans la nuit, dans les découpes des périphéries, près des grands échangeurs vides, luisants et noirs d’un chagrin qui sent l’asphalte. …

Tache de brume

Sous un coussin de sable où repose la nuit Des guirlandes de ciel bordent de leur dentelle Les étoiles d’un monde orné d’une étincelle Que le soleil frileux de son amour bruit.   Une écharpe de sang au creux d’une ombre luit Comme un puits de c…

Forge d'airain

Comment tremper le temps dans un bain de jouvence Et creuser dans la nuit des gouffres au crayon Qui traversent la mer sur le bout d'un hayon Jeté par jour d’orage avec impertinence ?   La terre caressant les ombres de l’absence Repousse de son…

Oh ! Un humain !

La terre craquait. Mes pattes pressaient de plusieurs tonnes le sol asséché et fissuré. Il ne pleuvait pas depuis des semaines et l’eau venait à manquer. Même si la réputation des rhinocéros de charger sur tout ce qui bouge me précédait, je n’étais p…

Chère maman

Chère Maman, Je sais, je n’écris pas souvent, mais je voulais te tenir au courant de ce que nous avons fait. Dès ton départ, nous avons offert à ceux qui en avaient le plus besoin, toutes tes affaires et tes meubles, sauf le manteau de fourrure q…

Girandoles d’agate

En regardant la mer avaler l’horizon Le marin effrayé par le bruit de l’écume Enfonce un premier cri dans le fer d’une enclume Dont la peau de satin exhale du poison.   Une mousse de cire au bout d’un long tison Coule comme du miel enrobé de bi…

Rayon de sable blanc

Ce toit drapé d’ardoise où se baigne la lune Plonge tout l’univers dans la sérénité Dont les anges de Dieu répandent la beauté Sur les tombes de marbre et la fosse commune.   Des branches d’olivier repoussent sans rancune Les griffes de l’absen…

Ainsi parlait Zarathoustra, de Friedrich Nietzsche

Ainsi parlait Zarathoustra est une œuvre philosophique majeure de Friedrich Nietzsche, publiée entre 1883 et 1885. Ce livre raconte les discours du prophète fictif Zarathoustra, qui quitte sa solitude pour transmettre sa sagesse à l’humanité.