Vous laissez des enfants s'endormir dans la rue
Sans toit, le ventre creux, l'angoisse dans les yeux
Vous fermez les vôtres, l'empathie disparue
Soucieux de vos bien-êtres, de vos plaisirs joyeux
J'écouterai les voix, de celles qui dénoncent
Qui crient qu'un pauvre n'est pas notre ennemi
que dans votre monde, caché sous vos vernis
La misère s’accroît, exigeant vos réponses
Je ne voterai pas pour les choix de la haine
Je n'encenserai pas l'ode à la réussite
Vous désobéirai, et ce, quoiqu'il advienne
Je remplirai mon cœur de son âme africaine
Ruinerai vos bunkers de nos mots satellites
Garderai ma rancœur, mon cœur de porcelaine