Je voyageais dans le vide.
J’ai chevauché les vents solaires, couru sur les anneaux de Saturne.
Profitant d’un astéroïde fantôme, j’ai plongé comme un voleur dans cet univers flamboyant.
J’ai pleuré devant le miracle des pouponnières d’étoiles, j’ai vu des étoiles rouges, blanches et bleues disparaître dans des incandescences titanesques.
J’ai observé le ballet des galaxies qui s’attirent et s’éloignent.
J’ai même exploré ces troublants trous noirs.
Alors, grisé et bouleversé par tant de beauté, j’en m’en suis humblement retourné
vers mon lointain chez moi.
J’ai traversé les mers d’étoiles en chevauchant des comètes aux crinières étincelantes, guidé par les phares cosmiques des quasars.
Puis avant de repartir, je t’ai rencontré.
Et rien ne m’importe plus maintenant que de te retrouver chaque jour.
Artxa