un instant, des mots mais toujours pas de titre ...

 

*

tout au fond de l’église

à l’écart des fidèles

une ombre noire prie

elle prie à voix basse

elle prie pour son fils

pour son fils fusillé

un matin de printemps

elle prie pour son fils

pour son fils insoumis

déserteur fusillé

elle prie tête haute

*

© jean luc werpin 2024 mais révisé ce 07/07/2025


Publié le 07/07/2025 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 07/07/2025
Oui c'est un instant a écrire, c'est un instant de conscience, celui de la perte d'une vie
Publié le 07/07/2025
J’ai écrit ce poème en hommage aux fusillés pour l’exemple de la guerre 14/18, pour les déserteurs et autres objecteurs de conscience.
Publié le 07/07/2025
Les mères payent toujours un cruel tribut dans les guerres. Votre texte fait écho au déserteur de Boris Vian : https://lepeupledesmots.com/texte/le-deserteur-par-boris-vian-362
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