On s'est éloignés de plus en plus, insidieusement, silencieusement d'abord, puis ensuite, ce fut le bruit fracassant d'une confiance qui se brise, le choc violent d'une proue de bateau, contre un iceberg dont la distance avait été mal évaluée.
On s'est éloignés de ce splendide lac aux effets mordorés de l'automne en Finlande, où le calme et la beauté étaient synonymes de confiance.
Les arbres aussi ont été fracassés et mis à terre par la tempête, comme cette proue de navire, béante de nos corps qui s'enfonçaient lentement dans la mer froide.
Comme une copropriété minée par les conflits, la relation à explosé; la confiance a laissé la place au stress profond après toutes les tentatives pour limiter les dégâts et repartir dans ce beau voyage.
La joie a fui, laissant seule la place au stress profond après toutes les tentatives pour limiter les dégâts et continuer l'aventure.
Le voyage est devenu cauchemardesque et aux cris, ont succédé le silence assourdissant des ressentiments, la cuisine, des mots pour atténuer les responsabilités respectives, les manipulations atteignant au plus profond la confiance de nous-mêmes, et aussi l'égo, nous laissant en proie au doute abyssal sur nos capacités à construire.
La sérénité du lac fut remplacée par d'amères larmes,où, sac à dos , nous partimes chacun de notre côté, malgré notre âge avancé et notre bagage endommagé, pour gravir d'autres montagnes, plus prometteuses d'avenir souhaitant retrouver la sérénité du lac.
Le lac est gelé, silencieux.
Ce fut triste, ce fut lamentable, le gâteau s'est effondré par manque d'œuf.
EDG