Deux heures du matin Lucien se réveille soudain Quand un bruit étrange Et abracadabrant Le surprend dans le jardin La douce lumière de dame lune Eclaire la pénombre de la nuit Il fait si bon il fait si doux Une légère brise marine caresse son visage Et lui apporte un peu de fraîcheur face à cette chaleur Lulu aperçoit une gamelle posée à terre A l’envers Et s’approche petit pas par petit pas Sans faire de bruit « Mais qu’est-ce qu’il se passe » « La gamelle bouge toute seule » « Comme c’est étrange » Dans le clair-obscur L’effroi le prend La main tremblante Il soulève l’écuelle lentement Et abracadabra Aperçois un bébé hérisson En train de manger les restes de croquettes des chats Si craquant petit et vulnérable Je le prénomme Silence Silence est son ami Il fait beaucoup de bruit la nuit « Mais où est passé maman hérisson ! » « Pourquoi bébé hérisson est-il seul » Me demandais je ! Il s’est perdu tout simplement Lui dicte une voix intérieure Silence est un orphelin Dès L’aurore je décide de partir A la recherche de Clémence, la maman de Silence Parcourant la forêt dans les moindres recoins Je n’arrive pas à la trouver Rentrant bredouille et ayant mis Silence à l’abri Mes yeux se mirent à pleurer « Mais où est Clémence » « Elle a besoin de son petit » « Elle doit être triste et malheureuse » Le lendemain matin Je me remets à sa recherche Et badaboum je retrouve Clémence Cachée dans un buisson « Clémence, Clémence réveille-toi » « Silence est près de moi » lentement « Il est triste et malheureux » Lucien se met à la porter Et l’emmener près de son petit bébé Tous les deux côtes à côte Mangent des croquettes pour se rassasier Et ne se quittèrent plus jamais