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Point de départ

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Je suis dans le doute. C'est pourquoi, je viens de supprimer les trois derniers textes déposés ici ces derniers jours.

Hier, une très chère amie m'a rappelé une évidence : "Si tu aimes écrire et puisque quelques personnes apprécient tes textes, continue simplement à faire ce que tu aimes."

Ça m'aide à comprendre, non pas quoi mais, comment écrire. Je sais que je ne suis absolument pas capable de créer une fiction à partir de rien ni de composer des personnages de toute pièce. Je n'ai non plus pas du tout envie d'exploiter des ficelles littéraires, de me plier à certaines conventions ni de rentrer dans un moule soi-disant essentiel.

Je vous remercie encore tous de votre soutien et de votre bienveillance.

La photo ci-dessous, je l'ai prise durant une balade dans les champs de coton de l'Arkansas. Je ne savais pas quelle direction prendre. J'ai photographié le sol, le point de départ, mon point de départ. J'en suis là. ;-)


Publié le 27/05/2024 / 8 lectures
Commentaires
Publié le 27/05/2024
Cher fils de Louis, même situation par chez moi: je viens de dé-publier un texte pour le remettre dans « brouillon » pour le retravailler. Est-ce bien grave?
Publié le 27/05/2024
Cher fils de Louis, je compatis même si je pourrais afficher une petite pâquerette à la place de ta photo. Point départ ici aussi. Tu vois, je viens de dé-publier un texte pour le remettre dans les brouillons. En médicament littéraire dans ce cas-là de mon côté, je me souviens que Balzac a rêvé du début de la chartreuse de Parme pour ses scènes de la vie militaire mais malheureusement pour le lecteur et c’est le charme de Stendhal, ça part dans tous les sens. Des que Stendhal fait un plan, il a l’air de s’ennuyer et ses projets de livres ont peu de chance de voir le jour. Accepte-t-on de s’ennuyer avec des contraintes de format de thème pour être lu par d’autres? Est-ce que cela nous fait plaisir? En tous cas, merci pour ta réflexion sur le point de départ.
Publié le 27/05/2024
Merci pour ta réaction, Myriam. Mais je ne suis pas malheureux. Si j'avais été dans le doute à la fin de ma rédaction, là oui ! Mais ici, tout va bien. Je t'embrasse ! ;-)
Publié le 28/05/2024
Les plans, même tardifs servent à ordonner et accompagner le lecteur…un peu comme une main courante. Il faut surtout retenir que rien n’est obligé mais que les canons de l’édition qu’on l’accepte ou non ira toujours dans l’intérêt et l’envie des lecteurs et dans les codes prisés du moment. Le plus important, et je le pense vraiment, est déjà d’écrire pour le plaisir.
Publié le 28/05/2024
Il ne faut pas douter et continuer d’écrire, et l’on peut être surpris en créant des personnages de les voir évoluer singulièrement, nous inspirer, et nous mener par le bout du nez. Je pense que tout doit partir du plaisir d’écrire, ne pas trop cogiter et voir dans un second temps si de cette matière fournie on peut en faire quelque chose. L’injonction fait rarement bon ménage avec la création de mon point de vue. Et puis je trouve dommage de supprimer les textes car avec eux ce sont tous les commentaires et temps de lecture consacrés des lecteurs qui sautent avec, ce qui ne récompense pas leur altruisme et les culpabilise même d’avoir voulu donné du grain à moudre en pensant que c’était ce qui était attendu. Je pense je vais mettre en place sur ce site un système qui permettra aux auteurs au moment de publier leur texte, de faire savoir s’ils écrivent pour le plaisir ou dans l’objectif d’avoir des retours critiques afin que les lecteurs sachent à quoi s’en tenir avant de commenter et de commenter que dans ce qui leur correspondra le mieux afin de ne frustrer personne, ni auteurs ni lecteurs.
Publié le 28/05/2024
Oui, je comprends ton point de vue. J'y ai pensé avant de supprimer mon texte. Mais puisque l'option de suppression existe, il est normal qu'on puisse y recourir. Même si je comprends ton point de vue, ma décision était exceptionnelle et j'estime qu'elle était justifiée. ;-)
Publié le 28/05/2024
Coucou Léo, je suis désolée d'avoir supprimé mon texte et du même coup d'avoir invisibilisé ta revue: ce n'était pas le but. Si je rebascule en mode publication, je crois que les commentaires (le tien puis le mien n'apparaîtront plus). Voir son travail "supprimé" comme cela, c'est effectivement être mal récompensé du temps et de l'honnêteté de tes revues. En relisant mon texte et cela justement parce tes revues littéraires sont particulièrement affûtées, je l'ai vu sous un autre jour et avec 7 lectures de ce texte, je n'en assumais plus la maternité car ce que tu me disais m'apparaissait évident. Il faut donc repartir au point de départ. J'ai pensé en premier que je devais le re-basculer en premier vers le brouillon, je n'ai pas pensé plus loin. Est-ce que tout le monde ici écrit pour être publié un jour (je parle de ceux qui ne l'ont jamais été)? Quoi qu'il arrive, dire son sentiment sur un texte est toujours bienvenu et moi ça ne me frustre pas. Enfin si la vérité frustre, je crois que tant pis, après tout si on publie c'est bien pour avoir ton avis. Enfin, ça me semble étrange de culpabiliser parce qu'à mon avis, on ne peut pas dégoûter quelqu'un d'écrire s'il en a besoin ou envie. À la rigueur, ça peut juste faire prendre conscience à quelqu'un qu'il pense à son plaisir d'écrire et pas forcément au plaisir de son lecteur. D'autant que je n'ai jamais lu des critiques violentes ici (ou alors quelqu'un les aura effacées) en revanche elles sont toujours honnêtes de ta part ce qui les rend particulièrement fiables. En bref, merci pour tes lectures et je te souhaite de poursuivre ton projet altruiste avec la liberté de ton qui t'est propre. Pour ma part, je ne me sens pas triste non plus. En revanche, on peut se décevoir quand on écrit, surtout quand on retombe dans nos errements habituels. À bientôt de te lire.
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