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Le poète enclin parfois à la déraison,
Solitaire rêveur en toutes saisons,
Il n’entend ni ne voit, il compose.
Tel un film de nos vies en prose,
Du Noir et blanc colore la vie,
De tons multicolores en poésie.
Témoin de la beauté, disert
De Poèmes décline en vers.
Étranger du commun,
Pourfendeur de la réalité,
Il rejette des mots, la commodité
Il accepte du verbe, la lubricité
Il écoute libre sa sensibilité.
De son art et de sa muse inspirée
Son âme entière lui est léguée,
Tel Cézanne, penché sur son chevalet
De son pinceau, transpose la réalité.
Il élève l’âme au firmament de la pensée
Berce nos cœurs d’une tendre émotion
Et parfois, saigne, modeste affliction.
Étrange alchimie que la Poésie
Mystère de l’esprit, influx mystique
Envoyé des cieux, ange épique
Le poète est le scribe divin,
L’être élu parmi la multitude
Son destin, atteindre la plénitude.
De ses vers, sa seule arme, serein
Plaide la cause du genre humain
Regard acerbe sur nos pauvres vies
Sens en éveil, enchante par les mots
Soulage en rimes enjôleuses nos maux.
Messager de toujours, colporteur indécis,
Il vient brigand, chatouiller nos Esprits.
Le poète vit l’inconscient de l’amour,
Ce magicien est en chacun d’entre nous
De mes pauvres rimes pâtit la muse,
De mes modestes versets s’amuse.
Quand serais-je poète, garder de l’essentiel
De la vanité et l’apparence, extirper le fiel,
Et profiter sans chaînes, des merveilles du ciel.
Ce semeur de mots ensemence nos cœurs arides,
Les fleurs, bonheurs, éclosent en pleine garrigue,
Dans les oueds taris, songes d’antan coule l’eau,
Germe ainsi la félicité, le temps germinal, tantôt.