Une pensée spéciale pour les mamans absentes.
Au cours d’une visite, je n'ai pas manqué de citer les noms de ces fantastiques mamans du quartier qui veillaient sur toute une génération. C'était une époque où être qualifié de «sans maman» constituait une grave injure.
Lointaine époque impossible à expliquer ces jours-ci, en constatant que le mot «manmie», abusivement utilisée n’a aucun sens réel.
Ce matin, je me suis aussi rappelé que je dois reprendre ma série «Ces dames qui nous gouvernent». En interrogeant sévèrement certaines mamans de l'histoire récente d'Haïti… On a comme l’impression que la démocratie a produit une classe politique de «sans maman»… On ne ressent plus le traditionnel parfum de ce magnifique dimanche de mai.
Au-delà de nos déchirures, la fête des mères est un beau jour.