Quand elle est là les disputes s'oublient, le sang et les larmes s'évaporent, les armes tombent de leurs ports, les coups cessent leur pluie.
La douleur s'estompe au passage de sa caresse, les heures ne coulent plus, elles s'interrompent, médusées par sa gentillesse,
Les cris taisent leurs échos pour écouter ses mots qui consolent, l'agressivité fige ses élans bestiaux devant son sourire qui cajole.
La violence retient son souffle face à ses mains qui effleurent sa peau, la chaleur de son regard qui l'époustoufle fait fondre, de la brutalité, les vaisseaux.
Le monde s'immobilise, enchanté de toute cette tendresse, quand elle vient lui faire la bise, cette douceur qui le traverse.
Lucie R.
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