Ce corps qui nous trahit
Je ne me souviens plus. C’était quand la première fois?
Il y a bien longtemps et ce fut sans conséquence car j’étais bien jeune.
Etait- ce mon corps ou bien mon excès de confiance en moi, ou bien mon immaturité à vouloir croire que j’étais capable de faire quelquechose sans être tombée et sans avoir appris.
Toujours est- il que je me suis cassé le bras en faisant la minute de vitesse à la patinoire, alors que je montais sur mes patins pour la première fois.
Forcément après, cela s’est répercuté sur mon poignet gauche bien des années après, mais je n’y prêtai alors aucune attention particulière sauf aux moments où cela me faisait souffrir.
C’est cela le point central de notre réflexion: la souffrance..
Quand notre corps commence à trahir les promesses qu’il nous avait faites, nous commençons à réfléchir.
Qu’ai- je fait?
Pourtant je n’ai pas l’âge de supporter des choses pareilles.
Est- ce que c’est une punition?
Qu’est-ce que j’ai fait de travers?
Rien ou quelquechose, sont les deux réponses possibles, mais dans les deux cas, cela devait arriver.
La maladie et la souffrance nous invitent à progresser et à réfléchir.
Deviendrons- nous meilleurs. Il ne tient qu’à nous d’en décider. Comment allons nous vivre une fois guéris? Et même allons- nous guérir?
Les années passent parfois avant qu’à nouveau, une nouvelle souffrance, un nouveau mal s’invitent dans notre organisme, nous forçant à plus de clémence envers ce corps qui nous protège.
Qu’il est salutaire d’être doux envers nous-mêmes dès le plus jeune âge ! Puissent nos parents nous apprendre à nous aimer nous-mêmes pour éviter les mauvaises surprises.
C’est plus facile d’écrire que tout va bien que de le savoir et que de le vivre.
Puisse la vie nous épargner…
Puissent nos parents nous aimer !