Enveloppée dans les nuages
L’obscurité se remet des affres du jour
Et se défie de la tristesse indolente
C’est alors que des voix feutrées
Appellent un monde silencieux
Et c’est là que l’on rêve.
Les idées se bousculent et s’assemblent
Les plus belles partitions
Se jouent toujours au creux du songe
Le long du fil des pensées
Les doigts se délient
Pour décrire leur marche aléatoire
Car c’est là que l’on rêve.
Ailleurs ou ici même
La mouvance de la nuit
Rattrape l’aube attendue
Murmurer au temps cet instant
Que l’on retient prisonnier
En puiser les délices sybarites
Car c’est bien là que l’on rêve ;
La lumière se perche sur l’heure première
Mon cœur est toujours cette vivante étoile
Dont les souvenirs germent lors du ravissement
Le jour s’engouffre sous le vent
C’est l’heure de la grâce
Le réveil est imminent
Car c’est bien à ce moment précis
Que le rêve emporte la nuit.
Texte inédit de JeannineB
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