Et moi de regarder, avec tristesse, le passé, Dont je porte les coups de soleil qui viennent ronger, De leur chaleur ardente, ma peau desséchée.
Dévorée par l'affreuse peste Je m'accroche au peu d'innocence qu'il me reste, Chéris le rêve, l'imagination, les folles ambitions, Au risque de me bercer d'illusions, Pour apaiser les frissons.
Les doutes m'assaillent, les questions me bousculent, La réalité s'écrase contre ma bulle, Encerclée par ces points d'interrogations, Je veux que me sauve l'affirmation.
Alors pour écarter ce passé plus loin Je saute dans le premier train, Et file vers ma nouvelle destinée, Me poussant dans les bras de la liberté, N'ayant pas encore la force D'accepter ce que m'ont fait ces fauves féroces.
Lucie R.
Ce texte a été inspiré par le poème de Perthro, intitulé Coup de Soleil, qui évoque, avec toute la beauté de la poésie, les blessures au travers du doute, entre autres, et de la recherche de baumes pour les apaiser. Je vous conseille la lecture de ce magnifique poème rappelant que l'être humain est fragile, et qu'il n'est pas fait pour vivre seul. Vous pourrez aussi retrouver mon poème dans les commentaires du sien, car si j'ai répondu c'est parce que le sujet me parle autant que son écriture qui m'a touché. J'espère que ce dialogue entre deux poètes vous plaira, et vous inspirera peut-être à dialoguer vous aussi !
(Le texte est soumis aux droits d'auteur.)