Au carrefour des improbables
C’est au carrefour des Improbables que tu m’es rentrée sous la peau ;
Du sable tombait sur le sol,
Coulant d’un sablier brisé
Nous nous sommes vus comme des enfants,
Dans les éclats de verre
Et nous nous sommes voulus très fort,
À la lueur des veilleuses,
Près de luminaires effondrés
Des mots et un simple baiser :
La nuit s’ouvre et je la caresse
Nos pupilles sont larges comme des astres
Et tout semble si beau quand nos corps enlacés
Fusionnent les étoiles
Quand je me pose des questions
Sur la folie et le courage,
Mon esprit regarde un nuage
Et j’offre ce cœur – ma maison –,
Et avec, mon âme en partage
Et puis du temps et des saisons
Ça va trop vite… j’aime, j’emménage
Dans les entrailles du nuage et les syllabes de son nom