Le long d’un précipice où danse la lumière
Passent des masques d’or et des rides de vent
Qui soulèvent la nuit et bercent un couvent
Du parfum capiteux d’une rose trémière
La paille de l’étable et la triste chaumière
De leur pointe de feu tournent leur cœur fervent
Vers un ciel attristé posé sur un divan
Comme un pli de dentelle au cœur de la bruyère
Placide le soleil coule de l’horizon
Et brise lentement son énorme blason
Sur un roc enflammé par un bout de nuage.
Quelques perles de cendre à la peau de serpent
Glissent alors d’un jour dont le dernier arpent
S’enfonce dans la neige aux couleurs du bocage.