Une bulle de peur à l’éclat de cristal
Danse au-dessus de l’eau comme un débris de larme
Que la brise rosée à sa sueur désarme
D’un soupir de bonheur tout en bois de santal.
Un murmure lointain rampant d’un récital
Flotte sur les bateaux d’une bouche qui charme
Et oublie un instant dans son cœur le vacarme
Dont son âme s’émeut d’un doigt sacerdotal.
L’incendie allumé par un feu de broussaille
Tord sa chair de corail comme un bout de ferraille
Et lèche l’univers couvert d’un drap de fange.
Quand arrive la nuit les senteurs d’une poire
Posent enfin le temps sur l’or d’un offertoire
Et plissent un silence au parfum de l’orange.