Piane-piane.
Tu ne parles pas.
Du carbone.
Des aires rétrécies.
Face noire d’un rictus.
D’une lune à figure.
Vin aigre ou glacière.
Tes pieds naufragés mouillent ton encre.
Et ta bouche d’égout n’est pas langue morte.
Ni ton cri
Sur ton lit ouvert à plat ventre tu veux voir
La trêve à mesure qu’elle se tait
La pointe de lumière à mesure qu’elle barre ta porte
L’attente sans silence flotte en ton corps gluant solitaire
Visage rongé rejoint terre ferme
Écoeurée des sédatifs tu souris : je vais bien
J’écris
Piane-piane