La voute du silence au parfum de glycine
Coud à son voile en toile une nuit de cristal
Où rugit dans le soir à son cri oriental
Les filaments d’argent d’une longue racine.
Des dunes en papier courent dans l’officine
Où déjà cuit le temps sur un fin piédestal
Orné de la splendeur d’un très riche métal
Dont l’éclat de sang pur dans l’ombre se calcine.
Pierre à pierre le vent drapé dans son manteau
Tire de l’horizon à grands coups de marteau
Les fils d’ivoire blancs qui fondent la ferraille.
Dès le matin pourtant un vieux poêle à charbon
Mugit sous le soleil posé sur un ambon
Puis se glisse en mourant dans un étui d’écaille.