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L’opalescent espoir d’une nuit de dentelle
Parfume le courtil d’un rayon purpurin
Dont les iris en fleurs au flanc d’un boulingrin
Boivent le suc vermeil d’un cœur de brocatelle.
 
La nappe d’un brouillard frivole bagatelle 
Froisse des flambeaux d’or au chant d’un tambourin
Que les marbres du soir pliés dans un écrin
Ecoutent murmurer comme une cascatelle.
 
Le zéphyr d’un frisson frôle un bout de ruban
De son doigt de velours embaumé d’oliban
Et souffle quelques mots à la chair de groseille.
 
Minuit glisse sans bruit sur le bord d’un lavoir
Puis une main gantée effleure d’un mouchoir
Une larme tombée au fond d’une corbeille.   

Francis Etienne Sicard Lundquist 

Soieries de marbre @2014
 


Publié le 26/11/2024 / 3 lectures
Commentaires
Publié le 28/11/2024
J’aime beaucoup ton poème qui m’apparaît comme protocolaire, à travers ce qui est porté et toute une suite d’actions comme si l’on assistait à la journée d’un monarque avec toute une cour (poétique cette fois) qui lui emboîte le pas pour l’accompagner jusqu’au coucher de soleil. À plus tard Francis Etienne.
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