Diapré de soleil et drapé d’un fil d’âtre
Le corps d’un fantassin dénudé de son nom
Resplendit de beauté comme le tympanon
Dont les maillons de nacre abritent de l’albâtre.
Réminiscence d’eau le galantin folâtre
Le long des grands bassins où se fond ce fanon
Déchiré de la lune et de son gonfanon
Pour couvrir le destin d’un marquis idolâtre.
Une vasque de sable où grouille le destin
Invite le novice à la part du festin
Regorgeant du satin d’un long jeu de guitare.
Enfin rutilant d’or comme Hector sur son char
Menant tous les Troyens aux rives du Tartare
Le Pharaon des mots brille comme un clochard.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2024