C’est alors avec la boule au ventre que je m’approchai du couloir, je n’osais pas faire de bruit c’est à peine si j’osais respirer. Une fois en dehors de ma cellule je me suis rapproché, tout en longeant le mur, vers la cellule d’à côté mais je vis alors qu’elles étaient toutes vides. Mais où étaient-ils tous passer ?
J’entendais toujours ces pas à l’étage au-dessus, mais ce qui me glaça le sang fut le rire, un rire inhumain, il résonnât dans toute la prison si bien et si fort que je dû me couvrir les oreilles et je ne pus savoir d’où il venait. Je me mis à penser aux sorcières, inconsciemment j’étais persuadé que c’était une sorcière qui venait de rire ainsi ! Je me mis à trembler de peur je fus paralysé pendant plusieurs minutes, lorsqu’un autre hurlement me parvint. Celui-là était clairement inhumain il tire sur le crier du loup, c’est ce qui me ramena à la raison. Je pus à nouveau me servir de mes jambes, et je me mis à courir je n’avais plus qu’un objectif m’enfuyait de cet endroit. Soudain j’entendis des pas mais des pas d’une personne blessée ainsi que quelque chose qui se trainait par terre, il y avait aussi des grattements sur le sol, ses bruits venaient de derrière moi. Je me retournais avec une lenteur extrême, et là je vis la plus effroyable vision que j’ai eue dans ma vie, des hommes en tenue de soldat se trouvaient derrière moi. Ils étaient au nombre de trois. Le premier se trouvait debout la tête en moins et une énorme tache de sang maculé sont ensemble il semblait avoir était décapité par une bombe. Le deuxième se tenait debout le regarde vide et avec un énorme trou au niveau de l’abdomen. On y voyait clairement qu’une bombe l’avait traversé, les organes étaient visibles et le sang séché le rendait encore plus effrayant. Quant au dernier, il rampait par terre à l’aide de ces bras le teint pâle et une trainée de sang le suivant puisqu’il n’avait plus ces jambes seul le haut du corps était visible. La tête me tournait face à cette scène horrifique, je pris alors mes jambes à mon cou persuadé que j’allais mourir. Dehors on pouvait entendre des énormes bruits d’explosion comme si les bombardements étaient en train d’avoir lieu maintenant. Je me précipitai vers les escaliers qui menait aux étages du dessous. Je n’avais qu’un seul but m’échapper de ce lieu maudit. Aux étages supérieurs j’entendais des pas qui s’accéléraient de plus en plus comme si ces choses avaient compris que je n’étais pas des leurs et qu’ils voulaient ma peau. Soudain un petit garçon apparu devant moi, il était pale, très pale une pâleur cadavérique, ces yeux ne semblaient être animés d’aucune peur ni d’aucune envie. Il me prit la main et m’entraina. Je voulais résister j’avais peur je ne savais pas où ce petit garçon ne m’emmenait ni d’où il venait. La peur m’envahissait et je ne contrôlais plus mes mouvements le petit garçon avait une emprise sur moi je ne pouvais rien faire. Il m’emmena dans la cour intérieure et se glissa derrière des buissons. Il me fit signe de me taire et de se mettre à côté de lui. Malgré toute la peur ressentit de suivre un petit garçon qui sortait de nulle part et sembler être un revenant, je me sentais en sécurité près de lui. Il me fit attendre pendant un long moment avant que quelque chose ne se passe. Devant moi d’un coup, je vis surgir une armée de sorcière, elles étaient bien une quinzaine, et dans entre eux se trouvaient 5 petits-enfants qui pleuraient. Elles ne me virent pas et continuèrent leur route. Je restais là complètement abasourdi par ce que je venais voir.
Le petit garçon s’adressa alors à moi :
Ma tête réfléchissait à 100 à l’heure, le seul moyen que je voyais pour nous débarrasser de tout ça était de faire tout exploser. J’en parlai avec mon petit camarade, dont l’histoire me fit énormément de peine. La peur s’étant transformée en une haine si forte que je voulais tout faire pour le délivrer de cet endroit maudit. On se mit alors immédiatement en action. Il fallait d’abord qu’on commence par rejoindre la cuisine. Les fantômes grouillaient de partout et chaque pas me donner la chair de poule et s’ils nous dénonçaient auprès de ses serveuses du mal. Cependant quelques choses nous bloquaient dans notre quête, le lieu du sacrifice pour le sabbat était dans le réfectoire, or je ne connaissais pas d’autre chemin pour rejoindre la cuisine. Mais le petit Tommy, en connaissait un. On put alors rejoindre la cuisine où nous décidions de créer un cocktail molotov afin de faire exploser la porte de la prison et dans une deuxième partie nous avons ouvert tous les gaz que contenait cette cuisine. Mais là je me posai la question qui va allumer le feu afin de tout faire exploser. Ce qui fit beaucoup rire mon coéquipier qui me montra et m’expliqua que pour le sacrifice les sorcières ont besoin d’allumer des bougies et qu’une fois que le gaz sera en trop grande quantité dans la cuisine il rejoindrait le réfectoire et les bougies ferait tout exploser. On se dirigea alors le plus rapidement possible vers la porte principale car je savais qu’il ne faudrait pas longtemps avant que tout explose. Arrivé devant la porte, Tommy s’arrêta net, la porte était grande ouverte et cela semblait le terrifier. Il me dit alors dans un mélange de peur et de tristesse que les sorcières avaient lâcher la bête qui les protège que je n’arriverai pas à sortir d’ici vivant. Je fus pris de panique mais de quelle bête parlait-il. Il me décrivit alors un énorme loup garou avec des yeux rouges, un pelage noir foncé comme les ténèbres et des dents tellement aiguisées qu’en un croc il peut vous broyer les os. Là je me mis à paniquer fortement et la première idée qui me vint en tête fut de me renverser le cocktail sur moi afin de tromper son odorat. Je me dirigeai vers la porte avec une extrême délicatesse pour ne pas faire de bruit. Quand Tommy me prit dans ses bras, se contacte glacial me réchauffa pourtant le cœur, et je compris qu’il ne pouvait pas m’accompagner plus loin. C’est alors le cœur lourd d’une tristesse énorme, que je me décidai à courir pour sortir de cette prison. Je sentis très rapidement que quelque chose me poursuivait et une fois arrivé au niveau de la dernière clôture me séparant du reste du monde. Je sentis quelque chose me plaquait au sol et dans le même instant une violente explosion qui propulsa loin. La prison avait explosé, les monstres avaient disparu et les âmes tourmentées de ce lieu maudit reposaient enfin en paix. Seules les griffures me rappelleraient à vie ce moment.