L'aube des brumes

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L'aube des brumes

 

L'aube se lève sur les pissenlits perlés,

Son éclat réchauffe leurs pétales brumeux,

Un zéphyr s'invite aux champs printaniers

pour y déposer son mistral rare et gracieux,

 

Soudain, un nuage vient ternir cette quiétude

De sa moue emplie d'une colère vengeresse,

Faisant de sa hargne un bien funeste prélude

À ces effroyables déluges de détresse,

 

Les âmes englouties par les immondices,

Se tournent innocemment vers des cieux complices,

Espérant la providence de forts alliés,

 

Hélas ! le seul présent descendu des sommets

N'est qu'une brume âcre, issue de vallées sans âme,

Étouffant l'espoir d'un peuple désespéré.


Publié le 08/12/2025 / 3 lectures
Commentaires
Publié le 08/12/2025
Lorsque les cieux ne sont que le miroir du désespoir, et du trouble caractérisé à travers la brume, siège de tous les doutes et de tous les égarements. L’espoir a cela de terrible qu’il fonde tout possible en s’en remettant aux autres ou en des circonstances bien hasardeuses. Bienvenue et merci pour ce premier très beau partage qui je l’espère en appelleront d’autres.
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