A la fable d’un jour soufflé dans de l’ivoire
Ruisselant de rubis tombés d’un encensoir
Le poète assourdit dans le satin du soir
Le bruit de la semaille et celui de la foire.
Des tentures de ciel renaissant de la moire
Glissent comme des paons sur le bord d’un perchoir
Que la mer en ardoise aux reflets de miroir
Referme à son ressac de la clé d’une armoire.
Des peupliers masqués dévastés de laideur
Pèsent le temps du jour au mot d’un maraudeur
Que le vent en jouant mélange aux jeux de plage.
Puis on sert des desserts d’une extrême douceur
Où parfois le soleil sans la moindre pudeur
Se fond en se cachant sous un épais feuillage.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2024