Plus tard quand tu viendras déposer de la cendre
Sur mes mots en papier et sur tous mes démons
Je t’offrirai de l’or le long de mes sermons
Pour ouvrir ton visage à mon sourire tendre.
Tu chercheras la nuit, ses orgues en palissandre,
La dune d’une plage où marche un goémon
Et l’écho des grillons posés sur un timon
Comme un souffle échauffé par le plaisir d’attendre.
Dans tes mains de velours une goutte de vin
Brûlera ton regard d’un poudroiement divin
Et bercera mon cœur de volupté volage.
Immobile le temps et son infinité
Iront creuser ta chair d’un bout d’éternité
Où nous mourrons alors dans un cri qui soulage.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2023