Du bruit brouille l’enfer enferrant dans la brume
Des torches de chair nue et de l’huile de lin
Qu’un échanson charmant et son regard félin
Couvent de convoitise avec un bout de plume.
Halé par le soleil un oiseau de l’écume
Apporte à bout de bec de l’eau de son moulin
Comme on offre du ciel au triste chatelain
Qui porte encore un jour ce si sombre costume.
Des radeaux d’arc en ciel couverts d’or et d’argent
Scintillent dans la nuit près d’un feu voltigeant
Sur le bord de la terre où danse une aile d’ange.
Est-ce déjà le temps de glisser le fermoir
Sur un livre de vent percé par un semoir
Et puiser dans le sel de l’eau pour le mélange ?