Foule de mots tombés une lourde besace
Partage l’univers empesé d’amidon
Comme on brise de l’or sur un fier guéridon
Dont la marqueterie avale une rosace.
Une papillon gredin surpris dans une impasse
Attache le soleil au bout d’un long cordon
Tout en priant le ciel pour son propre pardon
Comme on trempe son cœur dans un bain de mélasse.
Parfois des jets de feu coulent d’un arrosoir
Qu’un valet du palais lapant un encensoir
Secoue en titubant au-dessus de la neige.
Puis la danseuse ailée essuie avec un pleur
Les jours fanés d’hier dans un peu de douleur
Froissant de la dentelle et le bois d’un manège.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2024