Et dans son panier,
Une galette sucrée,
Causera sa perte.
Le loup plein d’astuces,
L’amena sur un chemin,
Plus long que le sien.
La nature vive,
Les écureuils qui passaient,
L’avaient bien distraite.
Le loup arriva,
Le premier devant Mèr’-Grand,
Et put l’engloutir.
Chaperon naïf,
L’interminable chemin,
Traversait gaiement.
Une fois sorti,
Il s’approcha de sa mort :
Funeste destin !
Il ferma la porte,
Pour se protéger du froid,
Et fixa le lit.
Mèr’-Grand, tes yeux ronds ?
Les bruits sourds de ton bidon ?
Tes dents acérées ?
Pour mieux t’observer !
Me préparant au dîner !
Pour mieux te croquer !
Il bondit soudain,
Ne laissant aucun espoir,
Au Chaperon Rouge.