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Et dans son panier,

Une galette sucrée,

Causera sa perte.

 

Le loup plein d’astuces,

L’amena sur un chemin,

Plus long que le sien.

 

La nature vive,

Les écureuils qui passaient,

L’avaient bien distraite.

 

Le loup arriva,

Le premier devant Mèr’-Grand,

Et put l’engloutir.

 

Chaperon naïf,

L’interminable chemin,

Traversait gaiement.

 

Une fois sorti,

Il s’approcha de sa mort :

Funeste destin !

 

Il ferma la porte,

Pour se protéger du froid,

Et fixa le lit.

 

Mèr’-Grand, tes yeux ronds ?

Les bruits sourds de ton bidon ?

Tes dents acérées ?

 

Pour mieux t’observer !

Me préparant au dîner !

Pour mieux te croquer !

 

Il bondit soudain,

Ne laissant aucun espoir,

Au Chaperon Rouge.


Publié le 01/02/2025 / 6 lectures
Commentaires
Publié le 03/02/2025
Le petit chaperon rouge est très probablement le conte qui a connu le plus de variantes, avec des versions qui permettent au chaperon rouge de s’en sortir, ce qui n’est pas le cas ici, c’est rapide et sans concession, merci du. partage.
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