L'ancre a bien été ajoutée. Vous retrouverez l'ensemble de vos ancres dans la rubrique Reprendre ma lecture

Le lourd balancier d’or du temps qui se défait

Comme un nœud de cravate aux couleurs de la page

Touche les toits blottis contre un bout de plumage

Qu’un perroquet trahit d’un regard imparfait.

 

La bouche d’une fée avouant son méfait

Colle aux lèvres du vent qui selon son usage

Repousse le soleil vers un beau pâturage

Où paissent des agneaux au pelage parfait.

 

Fables de funambule ou voix de la parole

Les livres d’aujourd’hui cachent la parabole

De l’enfant qui grandit à l’ombre du palmier.

 

Pourtant quelques savants recherchent seuls encore

La voie ouverte un jour par le vol d’un ramier

Au-dessus de la mer embrasée au phosphore.

 

Francis Etienne Sicard Lundquist

Braise de glaise @2015


Publié le 17/10/2024 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 17/10/2024
Il se dégage en ton poème un flottement favorable au doute (un regard imparfait, une fable ou une voix, ce qui est visible et ce qui se cache). Heureusement les savants cherchent et nous pouvons ainsi flotter à l'envi et juste ressentir et s'émouvoir de l'instant de vie, et de quelques pages de poésie. Merci Francis Étienne.
Connectez-vous pour répondre