Le lourd balancier d’or du temps qui se défait
Comme un nœud de cravate aux couleurs de la page
Touche les toits blottis contre un bout de plumage
Qu’un perroquet trahit d’un regard imparfait.
La bouche d’une fée avouant son méfait
Colle aux lèvres du vent qui selon son usage
Repousse le soleil vers un beau pâturage
Où paissent des agneaux au pelage parfait.
Fables de funambule ou voix de la parole
Les livres d’aujourd’hui cachent la parabole
De l’enfant qui grandit à l’ombre du palmier.
Pourtant quelques savants recherchent seuls encore
La voie ouverte un jour par le vol d’un ramier
Au-dessus de la mer embrasée au phosphore.
Francis Etienne Sicard Lundquist
Braise de glaise @2015