C'était la nuit. Ce sont les autres.

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C'était la nuit. Ce sont les autres.

L'avenir dit que c'est ta faute.

Tu t'endormais sur ces peurs 

Celle de ne jamais revoir ton enfant

Celle qui te réveille en sueur

Ça ne vient jamais le bonheur

C'est pour toi? C'est pour quand?

Il y a le visage de ta colère,

Le rouge qui t'emporte,

Tes yeux perdus dans le silence,

L'amour intense de l'amer.

Il y a ce râle sauvage, la stupeur

L'absence qui nous enterre.

 

C'était écrit. C'est pour les autres.

En finir avec ces maudits apôtres.

Alors le tabou s'invite partout

Je ne sais pas comment faire

Pour panser tes plaies d'hiver

Ces morceaux, ces petits bouts

Les lambeaux de l'âme

Elle s'enferme à l'extérieur.

Elle s'enferme.

Elle n'a plus aucune larme.

Aucune larme.

Elle est morte de l'intérieur.

Elle est morte. 

Où est donc passé cet enfant ?

Cette petite fille joyeuse.

Où est donc passé la justice ?

Ce monstre de violence.

Où est donc le passé ?

Tu n'arrives pas à l'enterrer

Mais jusqu'à quand ?

Un doute s'immisce...

 

C'était depuis comme tous les autres.

Et passent les années,

Comme fâne la trêve.

Triste habitude, vacance de bravoure.

Nous ne sommes pas armer.

Nous sommes condamner,

A faire encore ce rêve.

En priant pour qu'elle accoure,

Cette nuit ou bien les autres.

 


Publié le 03/11/2025 / 5 lectures
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