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Au fil de

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Au fil de mes illusions, se tissent

en boucles éparses et rases,

de longs jours monotones.

 

Sur ce tissu d’ennuis

de frêles émotions s’invitent

pour y broder des souvenirs.

 

Continue ainsi une vie

étendue sur la toile tendue

par tes mains bienveillantes.


Publié le 09/05/2024 / 3 lectures
Commentaires
Publié le 10/05/2024
Il y a toute la désillusion d’une vie dans ton poème, et pourtant, partout où la bienveillance est, tout est possible. Et si l’on peignait un brin de folie, de plus vives émotions, et bien plus de couleurs, faire de notre présent de nouveaux souvenirs bien plus exaltant. Lorsque notre toile est limitée et bien pleine, alors il ne faut pas hésiter à repeindre par dessus. Merci pour ce poème qui en quelques lignes offre un tableau universel de la vacuité des Hommes.
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