Quelques étoiles d’or au-dessus de la terre
Dansent comme du feu descendu d’un bougeoir
Le long d’un noir vitrail que des coups de grugeoir
Ont poli dans le sang d’un invisible verre.
Des masques à visage et des morceaux de pierre
Ignorant la splendeur d’un précieux drageoir
Brisent l’ordre ancien au creux d’un égrugeoir
Où se meurent les rois qui perdirent la guerre.
Des flammes en couleur et des jets de cristal
Percent l’obscurité de leurs cris de métal
Pour venir s’écraser au pied d’une tourelle.
Puis le jardin s’enfonce au cœur de la douleur
Dont les rides de soie et les brins de dentelle
Rappellent un destin dévoré par la peur.
Francis Etienne Sicard Lundquist
Feuillets d'argent @2014