À travers tes mots

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La philosophie,

un labyrinthe.

Tu parles de dualité,

de l’âme et du corps,

de Socrate,

et de Dieu.

 

Mais,

quand l’âme pleure,

où va-t-elle ?

Dans quel abîme,

dans quelle lumière ?

Peut-on vraiment

séparer le vrai du faux ?

 

La haine,

transmise,

comme un héritage.

Et le doute,

un étranger oublié.

Que reste-t-il

de notre humanité,

si tout n’est que dualité ?

 

Platon,

un miroir,

ou une cage ?

Sa quête de justice,

qui la porte aujourd’hui ?

Peut-on rêver

d’un monde sans ombres,

sans jugements ?

 

Et toi,

quelles vérités

trouves-tu sous la surface,

dans ce monde éclaté ?

N’est-ce pas là

que se cache

ta sagesse ?

 

Abandonner les certitudes,

embrasser l’inconnu.

La philosophie,

un souffle,

une invitation.

Et si, là où tu vois

la fin,

il n’y avait que le début ?

 

Écoute,

le babil des mots,

le flow des idées.

Peut-être,

juste peut-être,

la réponse est dans

l’absence.


Publié le 16/11/2025 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 16/11/2025
Grand merci Allegoria de ce nouveau partage captivant, un vent philosophique souffle dans le fil de lecture du peuple des mots et ce n’est pas pour me déplaire car c’est une discipline fascinante et vertigineuse qui nous fait prendre conscience de la complexité des notions incontournables qui pavent notre route telles des embuches lorsque nous les avons ignorées ou incomprises . Mettre le nez dans la philo, c’est prendre de la hauteur pour mieux nous regarder, nous comprendre, démêler les innombrables champs de confusion. Et ce qui me passionne le plus ce sont le croisement des philosophes et des courants de pensées, et bien au-delà de cette seule discipline : faire des détours via la sociologie, l’anthropologie, les neurosciences, la physique quantique, les mathématiques (et pourtant je ne suis pas un matheux pour un rond mais c’est fascinant), les mythologies (qui sont incontourables car à travers les dieux il est bien question de notre propre récit), l’histoire, la géographie, la géopolitique etc…. et bien évidement tous les arts et l’immanquable littérature qui parle si bien de nous, incomplets et dont tout les éléments qui nous viennent à manquer se trouvent éparpillés comme mille quêtes du graal, dans toutes les sciences évoquées (et bien d’autres encore) comme les pièces d’un puzzle qui nous racontent avec tant de passion et de patience. J’ai aimé dans ton texte Allegoria retrouver Socrate que je viensde quitter il y a peu, et où j’ai appris qu’il n’avais fait aucun écrit, aucune production de sa main, tout est dans l’oralité avec tous les filtres par lesquels sont passés ses pensées : son public. Et puis aussi que penser trop librement face à des orgueilleux pouvait coûter la vie. J’aime aussi que tu parles de Dieu, de la vérité, plus largement de toutes les dualités et j’aime aussi te lire lorsque tu évoques "Abandonner les certitudes, embrasser l’inconnu. » car il est dans cet éloignement (paradoxalement) probablement le plus court chemin pour conduire à son moi qui apparaissait jusqu’alors insoluble. C’est en allant vers l’immensité des possibles et les échelles les plus grandes que nous sondons également l’infiniment petit à l’échelle de l’atome. C’est ce que font (je l’avais bien dit que ma liste était incomplète) les sciences de l’astronomie, de l’astrophysique ou encore de la cosmologie… oui, tout est vertigineux, et je prend comme le subtil des cadeaux très chère Allegoria l’absence que tu nous propose.
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