(Chantée en l’honneur de Rikki-tikki-tavi)
Tailleur et chantre je suis,
Je connais doubles déduits ;
Fier de ma vive chanson,
Fier de coudre ma maison.
Dessus, puis dessous, ainsi j’ai tissé ma musique, ainsi ma maison.
Mère, relève la tête !
Plus de danger qui nous guette.
Chante à tes petits encor,
Morte au jardin gît la mort.
L’effroi qui dormit sous les roses, dort sur le fumier, inerte et mort.
Qui donc nous délivre, qui ?
Quel est son nom tout puissant ?
C’est le pur, le grand Rikki
Tikki, dont l’œil est de sang…
Rikk-tikki-tikki, à l’ivoire en fleur, le chasseur dont l’œil est de sang !
Rendez-lui grâces, oiseaux,
Avec queue en oriflamme,
Rossignol, prête des mots…
Non, car son los me réclame.
Écoutez, je chante un los à Rikki, ô queue en panache, œil de flamme !..
(Ici Rikki-tikki interrompit, de sorte que le reste de la chanson est perdu.)