La Constellation du chien

Je termine "La constellation du chien" de Peter Heller. Je vous le recommande.

Sur le plan de la forme, l'auteur prend beaucoup de libertés. Avec la ponctuation, notamment. Par exemple "Et. Elle était médecin. Mais." Les dialogues ne respectent non plus pas les normes typographiques habituelles, ni tirets, ni guillemets. Il s'agit d'une traduction à partir de l'anglais américain. Je ne sais donc pas comment ça fonctionnait dans le texte d'origine. Je vous laisse juger de l'opportunité ou pas de ces fantaisies lorsqu'elles sont traduites. Il y a à boire et à manger, je trouve.

Le protagoniste, Hig, est très crédible comme les personnages autour de lui, d'ailleurs assez peu nombreux car l'action se déroule dans une humanité décimée par deux maladies terribles. Hig, pilote d'avion, amoureux de pêche et de nature décrit ses passions mais sans en abuser quoique...

Le récit décrit sa cohabitation avec Bangley, un dur à cuire, dont la personnalité sera nuancée au fur et à mesure que l'histoire se déroule et Jasper, le chien fidèle largement humanisé par la sensibilté du maître.

A plusieurs reprises, mon cœur s'est accéléré. Les séquences d'action sont terriblement prenantes et de l'action, il y en a dans ce monde transformé en jungle. Transformé en jungle, vraiment ?

C'est chez "Actes Sud" et ça se dévore comme une gaufre de Liège