Frissonnement de nacre

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Plus tard quand tu viendras déposer de la cendre

Sur mes mots en papier et sur tous mes démons

Je t’offrirai de l’or le long de mes sermons

Pour ouvrir ton visage à mon sourire tendre.

 

Tu chercheras la nuit, ses orgues en palissandre,

La dune d’une plage où marche un goémon

Et l’écho des grillons posés sur un timon

Comme un souffle échauffé par le plaisir d’attendre.

 

Dans tes mains de velours une goutte de vin

Brûlera ton regard d’un poudroiement divin

Et bercera mon cœur de volupté volage.

 

Immobile le temps et son infinité

Iront creuser ta chair d’un bout d’éternité

Où nous mourrons alors dans un cri qui soulage.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2023

 


Publié le 19/04/2024 / 4 lectures
Commentaires
Publié le 20/04/2024
La poésie tel le phénix renaîtra toujours de ses cendres sous une plume aussi passionnée et dévouée que la tienne. Cette libération de l'âme est plus grande que la mort. On parle dans l'atelier en cours de "Gardiens du seuil", je crois que tous les poètes en sont d’éminents représentants. Et j'ai lu dans un précédent commentaire de Jean-Luc son magnifique témoignage concernant Patryck et toi... quel joie de découvrir que tous les talents se croisent et s'entrecroisent... s'estiment et se lisent, se nourrissent et s'exhaussent. Je suis profondément ému de tout cela. Merci infiniment.
Publié le 21/04/2024
Cher Léo, Si proche de toi, le silence envahit mon âme en lisant tes mots si spontanément vivants et si intensément brillants. Oui mon échange avec Jean-Luc a été une merveilleuse surprise. Quel étrange sensation de bonheur ! Un je ne sais quoi de surnaturel; d'intemporel et de présent. Je vais publier une nouvelle dans un de ces ateliers, mais je ne trouve de sujet proche, peut-être lancerai-je un atelier. On peut ? Merci pour ta proximité, ta présence et ton immense enthousiasme; Cordialement, F Etienne En frôlant le matin mon esprit vagabond A cueilli la bonheur à son premier rebond
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