Le peuple des mots endeuillé

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Bonjour à toutes et tous, 

C'est avec une grande émotion que je vous annonce la dispartion de Francis-Etienne Sicard Lunquist qui souffait de nombreuses complications qui l'avait écarté de l'atelier d'écriture "Justice" qui lui tenait à coeur pourtant d'animer. 

Son état s'est dégradé rapidement jusqu'à nous quitter hier matin. Il laisse à présent un grand vide sur cette plateforme qu'il affectionnait particulièrement et dont il partageait très régulièrement ses textes que vous pouvez lire ou relire au lien suivant. Nous avions consacré son talent en l'éditant à travers son splendide recueil de poésie "Vitraux de songes", dont vous trouverez la recension à lire ici faite par cet autre très grand poète Patryck Froissart. 

Francis-Etienne demeurera l'un des plus grand poète que nous avons pu lire sur le peuple des mots, et il était également un soutien indéfectible pour en permettre son développement. 

C'est un homme très cultivé, aux connaissances remarquables que nous avons pu côtoyer et qui n'était pas avare en commentaires soignés et attentionnés, comme cela avait été le cas lors de l'animation de l'atelier d'écriture sur le sonnet, qui avait permis à tout le monde de progresser, en témoigne ses retours sur les textes de tous les participants

Nous adressons nos sincères condoléance à son frère Georges qui nous a prévenu, et à toute sa famille et ses proches en ces instants de recueillement. Avec une pensée chaleureuse à Emmanuelle qui l'accompagnait dans l'écriture d'un conte de Noël qui restera inachevé. 

Francis-Etienne va cruellement nous manquer. 

 


Publié le 27/12/2025 / 87 lectures
Commentaires
Publié le 27/12/2025
Je tiens à adresser à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances. Que le souvenir de ses écrits et de ce qu’il a transmis continue de vivre à travers celles et ceux qu’il a touchés. Avec toute ma sympathie et mon respect, Mary
Publié le 27/12/2025
C'est avec une profonde tristesse que je reçois cette sombre nouvelle. J'avais longuement échangé avec Francis-Etienne, avant publication, à propos de son lumineux recueil Vitraux de songes que nous avions peaufiné ensemble. Poète inspiré, Francis-Etienne était très exigeant, et nous avons parfois retravaillé de multiples fois sur un mot, une rime, une assonance... tout en étant d'accord sur le fait qu'un poème n'est jamais achevé. Je recommanderai toujours la lecture de ses textes.
Publié le 27/12/2025
Vitraux de songes https://www.lacauselitteraire.fr/vitraux-de-songes-francis-etienne-sicard-lundquist
Publié le 27/12/2025
C'est difficile, la cérémonie d'adieu. C'est particulièrement douloureux pour les proches bien sûr mais c'est aussi difficile pour les autres. Personnellement, je ne sais jamais quoi dire à la rangée d'hommes et de femmes devant moi qui attendent un témoignage, un mot. Je me suis interdit, il y longtemps, de dire "sincères condoléances", mais je n'en veux pas à ceux qui voient les choses autrement. Ces mots codifiés qu'ils disent, c'est peut-être leur façon de dire qu'ils ne sont pas là pour se distinguer. "Sincères condoléances", ça touche par son humilité. Et puis, on ne sait pas dans quel état émotionnel sont ceux en face. On peut tenter de l'imaginer mais on ne peut jamais être sûr. Alors, le "Sincères condoléances" c'est aussi un filet de sécurité. En principe, ça ne devrait pas trop remuer celui qui souffre ou ne souffre pas, on n'en sait rien au fond. Ça passe crème "Sincères condoléances" si on peut dire. Le peut-on ? Pour ma part, je ne dis rien, je garde le silence, mais le baiser que je donne, je le donne avec tout mon cœur en serrant contre moi celle ou celui devant moi. Une étreinte qui prend son temps, qui écrase la fébrilité, qui arrache aussi peut-être un peu le chagrin. C'est une forme de partage du surplus de tension. C'est le break au basket. Temps mort si on peut dire. Mais le peut-on ? Et si je ne suis pas assez proche, alors je serre la main, je pose ensuite l'autre encore disponible sur la première et je reste comme ça un temps pour prendre le temps de prendre la mesure de la tristesse et de la partager aussi bien que je peux, c'est à dire assez mal. Mais on ne peut donner que ce qu'on a et ça on le peut. Je me souviens de la bienveillance de Francis-Etienne après qu'il ait lu mes bêtises, parfois. Celles-ci, je ne crois pas qu'il les lira. Toutefois, lui écrire, c'est ma façon de lui dire "au revoir" ! C'était un public de rêve, Francis-Etienne. On a souvent pu échanger. Oui, on a pu mais ça c'est sûr, on ne pourra plus.
Publié le 27/12/2025
Je suis triste d’apprendre cette terrible nouvelle. Francis Etienne et moi n’avons pas eu l’occasion de beaucoup échanger. Lors de nos rares discussions il a toujours été respectueux et apportait de la profondeur dans ses propos. C’était un poète au travail acharné. Il publiait chaque jour plusieurs textes (quand sa santé le lui permettait bien sur). Il aimait la poésie, je n’en doute pas. C’est dommage qu’il laisse une oeuvre inachevée mais la vie en a décidé autrement. Toutes mes condoléances à ses proches dans ce moment difficile. Ce qui est certain c’est que nous n’oublierons pas ce grand poète.
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