Elle lui chante une chanson, une douce ballade qu'elle écoute avec attention, immobile, la vue hagarde.
Au son de la mélodie le tremblement qui la secoue, petit à petit, s'amoindrit. Le calme revient après les coups
et elle se met un peu à fredonner puis pose la tête sur ses genoux, sent sa main effleurer son bras avant de caresser sa joue.
Elle ferme les yeux, entendant toujours ce chant à l'accent chaleureux, cet air qui endort ses tourments,
cette duveteuse voix d'une blouse blanche venue à ses côtés, au sein de ses eaux tumultueuses pour les apaiser.
Lucie R.
(Ce texte n'est pas libre de droit.)